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Passé et présent se rejoignent aux Fêtes du 300e de Saint-Pierre

L'ensemble Terra Nova a présenté «Sur les traces des Filles du Roy» dans l'église de Saint-Pierre, un spectacle qui fut très apprécié de l'assistance.

Diane Gendron-L'Oie blanche

Bénéficiant d'un soleil radieux, les Fêtes du 300e anniversaire de Saint-Pierre, tenues en fin de semaine dernière, se sont soldées par un succès, aux dires de la mairesse et membre du comité organisateur, Marie-Ève Proulx.

La programmation proposait un savant mélange d'activités faisant référence au passé comme au présent. Défilé antique, exposition de quelque 200 photos de mariage (commencée lors du 225e anniversaire de l'église en 2010), soirée animée par des groupes musicaux d'hier à aujourd'hui, bref l'ambiance était à la fête.

Pour clôturer cette fin de semaine animée, Terra Nova a présenté un spectacle dans la foulée des initiatives marquant le 350e anniversaire de l'arrivée du premier contingent des Filles du Roy en Nouvelle-France. Intitulé «Sur les traces des Filles du Roy», le spectacle refait le parcours de ces femmes en chansons, en musique et en récits.

Une comédienne personnifiant Anne Gendreau, l'une de ces orphelines dotées par le roi de France pour peupler la colonie, a raconté sa grande traversée, sa recherche d'un mari et son installation en Nouvelle-France. Le spectacle était agrémenté de musique jouée sur des instruments anciens qui existaient à l'époque des Filles du Roy (luth, violon baroque, vielle à roue, cornemuse française).

Entre 1664 et 1673, 36 des quelque 800 filles du Roy venues en Nouvelle-France, se sont établies en Côte-du-Sud, entre Beaumont et Rivière-Ouelle. Ces femmes ont donné naissance Bérubé, Soucy, Thibault, Pelletier, Gaudreau, Roussel, Beaumont et bien d'autres familles, a indiqué André Bérubé, président du comité organisateur des activités soulignant l'arrivée des Filles du Roy en Côte-du-Sud qui auront lieu à La Pocatière les 28 et 29 septembre.

Comme le faisait remarquer celle qui personnifiait Anne Gendreau dans sa finale: «En 1663, la colonie comptait 250 femmes pour 2000 hommes. En 1713, la population atteignait 20 000 personnes. C'est ainsi qu'on a enfanté un pays».

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