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Princesse PQ : « Au secours Guy Nantel, vous êtes mon seul espoir ! »

Paul Saint-Pierre Plamondon a annoncé le 18 janvier dernier qu’il sera candidat à la chefferie du Parti québécois, suivant ainsi l’initiative de Sylvain Gaudreault député de Jonquière qui, en novembre dernier, annonça également sa candidature.

Les deux promettent la même chose d’un poing levé, soit l’indépendance du Québec… (soupire).

Je vais être franc avec vous, je suis un jeune de centre, nationaliste qui est devenu souverainiste il y a quelques années à la suite d’une étude approfondie de l’histoire du Québec et du Canada. 

Excusez-moi, mais quand est-ce que le PQ va finir par se faire une réelle introspection qui aurait dû d’ailleurs se faire il y a 8 ans ?

S’il vous plaît, il y a-t-il quelqu’un qui n’a pas encore compris au PQ que de jouer la même sérénade n’a jamais fonctionné ?

Et que si le parti souverainiste souhaite encore exister dans deux ans, il y faudra un sérieux changement de cap et de régime ?

Quand est-ce que le conseil exécutif du parti ainsi que ses députés vont comprendre qu’un discours de « loser » ça ne marche plus et que s’ils souhaitent redevenir intéressant sur la scène politique, cela prendre un discours et des arguments de « winner » ainsi qu’un plan !

Un plan pour faire de l’argent, un plan pour être meilleur que les autres provinces du Canada, un plan qui fera que le Québec devienne un leader dans le pays.

Ben non, au lieu de cela ont se fait dire que l’anglais, c’est l’ennemi, qu’il faut avoir peur de toutes les nouvelles technologies tout en refusant d’adhérer aux (Uber, Netflix, Spotify, etc.) Et que si nous voulons survivre, il faudra rester entre nous autres et barrez la porte. WOW !

La critique fantôme

Lors de leur dernier congrès en novembre 2019, qui était en passant une occasion en or pour réinventer le parti, les membres ont décidé de ne rien changer mis à part de ramener la souveraineté sur le plancher à la sauce gauchiste aux épices montréalaises – comme le parti l’a toujours fait, et ce, tout en déclarant que des personnes non membres pourront désormais se présenter à la course à la chefferie, je n’y vois aucun changement idéologique, aucune restructuration, aucun changement de logo ou d’image, bref, rien…

De Boisclair jusqu’à Lisée, les chefs du PQ ne semblent pas comprendre les véritables raisons de leurs défaites successives, mis à part le fait que c’est toujours la faute des autres partis, des médias et, sans oublié que ce sont les gens qui ont encore mal compris leur projet de souveraineté.

C’est par ailleurs ce qui est arrivé avec tous les chefs. Marois étant l’exception à la règle sachant qu’à l’époque, le peuple voulait se libérer des libéraux qui gouvernaient depuis 9 ans, et que la CAQ n’était qu’un parti émergeant – trop nouveau pour convaincre électorat.

Mais la faute peut-elle finalement être celle du PQ ? Jamais !

Le parti a la science infuse ; il n’est jamais fautif…

Même Jean-François Lisée a déclaré après l’élection de la CAQ que, malgré leur défaite cuisante, le Parti québécois a malgré tout gagné l’élection…

Comment voulez-vous avancer quand vous êtes immunisés à toutes critiques constructives ?

Les jeunes contre-attaques

J’estime que la première étape pour régler un problème est de reconnaître qu’il y en a un…

Malheureusement le PQ ne semble pas comprendre que c’est leur dernier combat avant la défaite totale. 

À mon avis, le conseil exécutif du parti a la tête dans le sable et ne souhaite aucunement changer de cap…

Beaucoup de militants péquistes, majoritairement des jeunes ont tenté et tente toujours de reformer le parti pour lui donner un nouveau visage afin d’assurer sa survie.

Comme disait feu Bernard Landry, « La souveraineté n’est ni à gauche ni à droite, mais en avant ».

Alors pourquoi l’exécutif et la députation du Parti québécois persistent-ils à vouloir essentiellement tout miser sur la souveraineté à gauche, alors que, défaite après défaite, les Québécois leur disent « NON » ?

Pas « NON » à l’idée d’indépendance, mais « non » à l’idée de tout faire à gauche, de ne pas avoir de plans économiques concrets, précis et chiffrés tout en oubliant complètement le rêve de coalition et d’unification que Renée Lévesque chérissait tant.

Est-ce que l’establishment péquiste sortira de son rêve farfelu qui dure depuis 2012 ?

Un nouvel espoir

Je pense présentement que Guy Nantel est l’unique espoir du Parti québécois pour que le Québec fasse de nouveau confiance au Parti québécois…

Oui, c’est un humoriste, et oui, il n’a aucune expérience politique...

Peut-être que, justement, en cette période de populisme mondial, un personnage authentique, informé à la fois des dossiers et de l’histoire du Québec comme Guy Nantel, pourrait posséder l’unique pouvoir de ramener de manière significative, le Parti québécois sur la scène politique.

Un homme qui n’a pas la langue dans sa poche et qui dit ce qu’il pense de manière authentique et honnête !

On dit que les grands leaders sont ceux qui ne recherchent pas le pouvoir, mais bien le pouvoir qui leur est mis entre les mains.

Peut-être est-ce son destin s’il décide de se présenter à la chefferie du Parti québécois ?

Peu importe sa décision, ce qui reste du Parti de René Lévesque devra vivre avec les conséquences de leurs actes au cours des prochains mois.

Comme on dit : « la vie ainsi que les bons moments ont seulement une valeur quand on sait qu’ils ont une fin ».

Au secours Guy Nantel, vous êtes mon seul espoir !

Joey Aubé

Étudiant en Science politique

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