MONTMAGNY- Au 3e jour d'audience du procès pour meurtre au premier degré de l'accusé Daniel Blais, le jury de sept hommes et cinq femmes a visionné les deux interrogatoires menés par les enquêteurs de la Sûreté du Québec en 2010 hier au Palais de justice de Montmagny.
D'abord interrogé comme témoin en Ontario, où il a été arrêté au volant de la voiture de la victime, Jean-Paul Bussières, Daniel Blais a ensuite été longuement questionné au quartier général de la SQ à Montréal où il est alors considéré comme suspect numéro un après la découverte de traces de sang et d'objets à l'intérieur de la voiture.
Le jury a notamment entendu Daniel Blais affirmer qu'il a passé la semaine précédent le 19 mai 2010 dans son camp de chasse à une vingtaine de minutes de marche de la maison de M. Bussière à Armagh. En après-midi, le suspect, dont le défunt père était un ami de la victime, affirme avoir marché devant la résidence où il a aperçu la Hyundai Tiburon de Jean-Paul Bussière. Il répétera à l'enquêteur de la police que les clefs étaient dans la serrure de la voiture qu'il a volée sans voir M. Buissière. Il répète ne pas avoir vu Jean-Paul Bussière depuis au moins 10 ans et ne comprend pas pourquoi il a été tué. Dans cette histoire, le jury doit déterminer hors de tout doute raisonnable que Daniel Blais avait prémédité le meurtre de Jean-Paul Bussières, 83 ans, résident sur la route 281 à Armagh dans Bellechasse.
Eric Bernard
418-234-6175
D'abord interrogé comme témoin en Ontario, où il a été arrêté au volant de la voiture de la victime, Jean-Paul Bussières, Daniel Blais a ensuite été longuement questionné au quartier général de la SQ à Montréal où il est alors considéré comme suspect numéro un après la découverte de traces de sang et d'objets à l'intérieur de la voiture.
Le jury a notamment entendu Daniel Blais affirmer qu'il a passé la semaine précédent le 19 mai 2010 dans son camp de chasse à une vingtaine de minutes de marche de la maison de M. Bussière à Armagh. En après-midi, le suspect, dont le défunt père était un ami de la victime, affirme avoir marché devant la résidence où il a aperçu la Hyundai Tiburon de Jean-Paul Bussière. Il répétera à l'enquêteur de la police que les clefs étaient dans la serrure de la voiture qu'il a volée sans voir M. Buissière. Il répète ne pas avoir vu Jean-Paul Bussière depuis au moins 10 ans et ne comprend pas pourquoi il a été tué. Dans cette histoire, le jury doit déterminer hors de tout doute raisonnable que Daniel Blais avait prémédité le meurtre de Jean-Paul Bussières, 83 ans, résident sur la route 281 à Armagh dans Bellechasse.
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Eric Bernard
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