Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) rend public son rapport à la suite des audiences sur le projet de parc éolien du Massif du Sud du promoteur EDF EN Canada.
Le projet de 350 millions de dollars, qui prévoit l'installation de 75 éoliennes, a fait face à une vive opposition.
Dans son rapport, le BAPE retient plusieurs arguments des opposants, notamment quant à la protection de l'habitat d'une espèce menacée, la grive de Bicknell, que l'on retrouve plus près des sommets.
Le promoteur EDF EN Canada, anciennement Saint-Laurent Énergies, n'a pas attendu le rapport pour agir. Les éoliennes prévues dans ce secteur seront déplacées, indique le porte-parole Daniel Giguère. « Évidemment, il y avait une raison pour laquelle on installait les éoliennes au départ dans les hauteurs, c'est que le facteur vent était supérieur, mais on pense avoir trouvé une solution de compromis qui va nous permettre d'opérer de façon économiquement rentable », affirme-t-il.
Nature Québec, qui s'oppose au projet, parle pour sa part d'un rapport mou et complaisant. Selon Nature Québec, plusieurs de ses arguments ont été retenus, mais ne sont pas traduits en recommandations claires.
Selon Christian Simard, de Nature Québec, ce n'est pas suffisant. « Nous, on considère que la bataille n'est pas terminée. La coalition d'organismes, Nature Québec, le RésEAU des Montagnes, la Nation huronne-wendat, n'a as dit son dernier mot dans ce projet-là. »
Dans son rapport, le BAPE fait plusieurs constats et recommandations, mais il reviendra au ministre de l'Environnement de décider s'il donne le feu vert au projet, avec ou sans condition.
Le promoteur espère obtenir une décision favorable d'ici l'automne et mettre les installations en service en décembre 2012.
SOURCE:
Le projet de 350 millions de dollars, qui prévoit l'installation de 75 éoliennes, a fait face à une vive opposition.
Dans son rapport, le BAPE retient plusieurs arguments des opposants, notamment quant à la protection de l'habitat d'une espèce menacée, la grive de Bicknell, que l'on retrouve plus près des sommets.
Le promoteur EDF EN Canada, anciennement Saint-Laurent Énergies, n'a pas attendu le rapport pour agir. Les éoliennes prévues dans ce secteur seront déplacées, indique le porte-parole Daniel Giguère. « Évidemment, il y avait une raison pour laquelle on installait les éoliennes au départ dans les hauteurs, c'est que le facteur vent était supérieur, mais on pense avoir trouvé une solution de compromis qui va nous permettre d'opérer de façon économiquement rentable », affirme-t-il.
Nature Québec, qui s'oppose au projet, parle pour sa part d'un rapport mou et complaisant. Selon Nature Québec, plusieurs de ses arguments ont été retenus, mais ne sont pas traduits en recommandations claires.
Selon Christian Simard, de Nature Québec, ce n'est pas suffisant. « Nous, on considère que la bataille n'est pas terminée. La coalition d'organismes, Nature Québec, le RésEAU des Montagnes, la Nation huronne-wendat, n'a as dit son dernier mot dans ce projet-là. »
Dans son rapport, le BAPE fait plusieurs constats et recommandations, mais il reviendra au ministre de l'Environnement de décider s'il donne le feu vert au projet, avec ou sans condition.
Le promoteur espère obtenir une décision favorable d'ici l'automne et mettre les installations en service en décembre 2012.
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