On entend peu parler actuellement de l?entreprise PurGenesis Technologies qui a inauguré son usine de production de 17 500 pieds carrés à Montmagny il y a maintenant près de deux ans. L?entreprise privée pharmaceutique dont la vocation est l?élaboration de médicaments botaniques d?ordonnance et de produits cosméceutiques a aménagé à Montmagny un laboratoire de recherche et de contrôle de la qualité ainsi qu?un centre de production de haute technologie.
Aux dernières nouvelles, PurGenesis était en train de développer une stratégie de mise en marché à l'échelle internationale pour sa gamme de produits anti-âge.
La semaine dernière, il a été impossible de joindre le Dr André P. Boulet, chef de la direction des opérations. Chez PurGenesis à Montmagny, le directeur de l'usine, M. Marc Larochelle, a indiqué que l'entreprise continuait à mener les nombreuses phases d'études cliniques pour le développement de médicaments botaniques contre le psoriasis et la colite ulcéreuse. M. Larochelle a précisé que deux personnes travaillaient présentement à l'usine de Montmagny. «À l'occasion, nous embauchons des personnes de façon temporaire selon nos besoins», a mentionné M. Larochelle en donnant comme exemple l'embauche de quatre personnes l'automne dernier.
L'an dernier, le Service de la formation continue et du soutien aux entreprises du Cégep de La Pocatière avait lancé à Montmagny un nouveau programme de formation en production pharmaceutique. Si le programme a reçu un vif intérêt de la part des entreprises pharmaceutiques, dont PurGenesis, cela a été moins évident du côté des élèves puisque le programme n'a pu être démarré en raison du manque d'inscription.
Interrogé sur le sujet, le maire de Montmagny M. Jean-Guy Desrosiers a confié qu?il était plus ou moins inquiet de ne pas entendre beaucoup parler de PurGenesis présentement. «L?usine a été bâtie et elle va sûrement servir à quelque chose un moment donné. Je sais que l?on continue à développer des médicaments dans le but d?obtenir les autorisations nécessaires et que d?un autre côté on recherche un distributeur pour leur produit de beauté qui est prêt à produire. Je comprend que les délais sont plus longs, car il y a eu beaucoup de mouvements dans ce domaine récemment. C?est peut-être plus difficile qu?on ne le pensait au départ», a commenté le maire Desrosiers. (S.F.)
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