MONTMAGNY- Les causes de trois des quatre cas de fraudes effectuées par quatre femmes de la région dans des commerces de la Ville de Montmagny sont toujours entendues au Palais de justice de Montmagny. L'une des accusées attend de recevoir sa sentence après avoir plaidé coupable.
Marie-Pierre Joubert de Montmagny a plaidé coupable le 7 septembre dernier a deux chefs d'accusations soit de fraude et d'avoir volé un bien dont la valeur est supérieure à 5000 $ chez son ancien employeur, Bureautique Côte-du-Sud de Montmagny.
Selon nos informations, celle qui a été conseillère de mai 2008 à février 2011, aurait mis la main sur une somme évaluée à 25 000 dollars. Elle recevra sa sentence le 10 novembre au Palais de justice de Montmagny. Selon le Code criminel, elle est passible d'une peine d'emprisonnement maximale de 14 ans.
Dans les trois autres dossiers de prétendues fraudes contre des entreprises magnymontoises, les causes ont toutes été reportées à des dates ultérieures.
Le 20 octobre, Julie Chamberland, de L'Islet, comparaitra pour orientation et déclaration de son dossier. Elle fait face à des accusations de fraudes auprès de son ancien employeur PMT Roy assurances et services financiers inc. de Montmagny. Il n'a pas été possible d'obtenir plus d'information dans ce dossier.
La cause de Mme Chamberland a été reportée à deux reprises depuis le 19 juillet dernier.
Mireille Coulombe, de L'Islet, comparaitra le 10 novembre pour des accusations de fraude auprès de son ancien employeur Laboratoire Daniel Morin enr. de Montmagny. Elle a occupé un emploi de secrétaire affecté à la comptabilité de l'entreprise entre janvier 2010 et mars 2011, moment où seraient disparus entre 25 000 et 30 000 dollars des comptes.
Son dossier est toujours à l'étape d'orientation et déclaration après deux reports.
Enfin, Josée Beaumont de Montmagny reviendra en cours le 25 novembre pour répondre d'accusations de fraudes auprès de son ancien employeur Bernier Imprimeurs inc. de Montmagny.
Selon nos informations, elle a occupé un emploi régulier dans l'entreprise à partir de 2004 pour ensuite, à partir de 2007, assumer le suivi de la comptabilité quotidienne du commerce jusqu'en mars 2011. Au cours de cette période, elle aurait usé de supercherie pour subtiliser une somme totale de 54 000 $ à son employeur.
Les policiers de la Sûreté du Québec, qui ont mené ces enquêtes, affirment que ces quatre fraudes ne sont pas reliées entre elles.
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Eric BernardCELL & SMS 418-803-0597
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