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Québec désigne Pointes-aux-Iroquois-et-aux-Orignaux de Rivière-Ouelle en tant que tout premier paysage culturel patrimonial

M. Jean Dallaire, maire de la municipalité de Saint-Bruno-de-Kamouraska et préfèt suppléant de la MRC de Kamouraska, Mme Marie-Eve Proulx, députée de Côte-du-Sud, et M. Louis-Georges Simard, maire de Rivière-Ouelle.

La députée de Côte-du-Sud, Mme Marie-Eve Proulx, a annoncé lundi avec enthousiasme, au nom de la ministre Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy, que le gouvernement du Québec a procédé à la désignation du paysage culturel patrimonial des Pointes aux Iroquois et aux Orignaux, situé à Rivière-Ouelle dans le Bas-Saint-Laurent.

Il s’agit d’une primeur à l’échelle du Québec puisque c’est la toute première fois qu’un gouvernement désigne un paysage culturel patrimonial en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel et c’est le paysage de Pointes-aux-Iroquois-et-aux-Orignaux de Rivière-Ouelle qui en est le premier bénéficiaire.

Par ce geste, le gouvernement du Québec souhaite contribuer à la conservation et à la mise en valeur des caractéristiques paysagères remarquables de ce territoire qui présente un intérêt historique, emblématique et identitaire.

Soulignons qu’il aura fallu près de 8 ans de démarche pour que ce site pittoresque digne d’une carte postale puisse être déclaré premier paysage culturel patrimonial de la province, et ce, sous l’impulsion de la municipalité de Rivière-Ouelle et de la MRC de Kamouraska.

Rappelons également que le paysage culturel patrimonial des Pointes-aux-Iroquois-et-aux-Orignaux est un territoire composé d’une avancée de terre formée par une succession de crêtes rocheuses boisées qui sont parallèles au fleuve Saint-Laurent.

La superficie approximative de ce territoire est de 1 161 830 m2. Il contient dans ses limites la pointe aux Iroquois, la pointe aux Orignaux, le littoral entre les deux pointes, dont le secteur de l’anse des Mercier et le secteur est du camp Canawish, ainsi que des éléments du relief formant les limites sud du territoire.

Le cadre bâti, la pratique de la pêche à l'anguille, la qualité visuelle et les vues ouvertes sur l'estuaire du fleuve Saint-Laurent, les aménagements paysagers, le patrimoine archéologique et les activités culturelles, récréatives et communautaires sont étroitement associés au secteur.

« Toutes les personnes impliquées tant dans la Municipalité de Rivière-Ouelle que la MRC de Kamouraska ont raison d'être fier de cette première désignation d'un paysage culturel patrimonial par le gouvernement du Québec. Le milieu a initié lui-même cette démarche et c'est tout à son honneur ! Tout comme vous, je suis aussi très fière que notre territoire soit le premier à être reconnu de cette façon et avec raison. Je tiens également à vous remercier et à vous saluer pour les efforts investis au cours années afin que ce magnifique paysage culturel patrimonial soit reconnu et mis en valeur », a expliqué avec fierté, Marie-Eve Proulx, députée de Côte-du-Sud.

Précisons que la Loi sur le patrimoine culturel (LPC) prévoit que le gouvernement peut, sur la recommandation de la ministre de la Culture et des Communications, désigner un paysage culturel patrimonial.

La désignation d'un paysage culturel patrimonial est un statut juridique attribué dans le but de mettre en valeur un territoire reconnu par une collectivité pour ses caractéristiques paysagères remarquables résultant de l'interrelation de facteurs naturels et humains qui méritent d'être conservées et, le cas échéant, mises en valeur en raison de leur intérêt historique, emblématique ou identitaire.

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