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Québec se penche sur l?étude des eaux souterraines

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Le ministère du Développement durable, de l?Environnement et des Parcs injectera 2 146 796$ dans un projet d?étude sur les eaux souterraines dans les régions de Chaudière-Appalaches et du Centre-du-Québec.

Dans Chaudière-Appalaches, 50% de la population s?alimente à des sources d?eau souterraine. Comme on y trouve une forte activité agricole importante, il devient important de s?assurer de préserver la qualité de l?eau dans la région.

L?Institut national de recherche scientifique ? Centre Eau Terre Environnement (INRS-ETE) coordonnera ce projet d?étude. Des chercheurs et étudiants de l?Université du Québec à Montréal, de l?Université Laval et de l?Institut de recherche et de développement en agroenvironnement participeront également à sa réalisation. La superficie étudiée par les chercheurs couvre 11 385 kilomètres carrés et correspond, en grande partie, aux territoires gérés par les organismes de bassins versants du Chêne, Chaudière, Etchemin, de la Côte-du-Sud et du fleuve Saint-Jean. Plus de 260 000 personnes habitent ce secteur.

L?aide financière provient du Programme d?acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES), volet majeur des activités du Bureau des connaissances sur l?eau. Sur les 2 146 796$, 1 200 000$ iront dans Chaudière-Appalaches et 946 796$ dans le Centre-du-Québec.


Rappelons également qu?une portion de chacune de ces deux régions fait l?objet d?une étude de la part de l?industrie gazière en quête de gaz de schiste. Au gouvernement, on estime que l?acquisition de connaissances sur les eaux souterraines viendra compléter les études déjà lancées par le Comité de l?évaluation environnementale stratégique sur les gaz de schiste. (M.C.)
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