Le 400e de Québec, c?est de l?histoire, maintenant, mais nous ne perdons rien à nous en souvenir. Le maire L?Allier alimente notre mémoire dans l?entrevue qu?il a donnée au Soleil le 14 juillet, même s?il ne dévoile que le dessus du panier en rappelant la saga du « ratatinement » du legs de la France (http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201207/13/01-4543581-jean-paul-lallier-deplore-un-rendez-vous-rate-avec-la-france-lors-du-400e.php).
Monsieur L?Allier ne ménage pas les euphémismes quand il dit (selon les propos rapportés par la journaliste) avoir l'impression que les pouvoirs supérieurs, plutôt tièdes à l'idée d'encourager toute expression de nationalisme, se sont employés à contrecarrer les plans de Québec de placer la France au c?ur des festivités : « Cela a dû exciter les antisouverainistes, les antinationalistes, à Ottawa comme à Québec, et on s'est mis à faire de la fumée pour éviter que ce soit comme ça. [?] à partir du moment où il y avait des signaux qui pouvaient lui être transmis par Ottawa ou par Québec que [ce n?était] pas tout à fait ce que souhaitaient les autorités canadiennes, la France est probablement demeurée très calme et a accepté d'être gentiment enfermée dans le Séminaire. »
Après plusieurs projets d?envergure avortés (dont le fameux escalier et l?Allée de la France devant le Musée du Québec), la participation française s?est réduite à l?aménagement d?un misérable hall d?entrée pour un Centre de la francophonie aseptisé.
Le mot de la fin résume tout : « La bataille des Plaines s'est confirmée ici: on a perdu. »