Afin de protéger et mettre en valeur le Pilier-de-Pierre, la Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli a adopté un règlement où elle le cite comme bien patrimonial lors de la réunion du conseil qui avait lieu le lundi 4 août.
Avec ce texte intitulé «Règlement relatif à la citation du phare du Pilier-de-Pierre de la municipalité de Saint-jean-Port-Joli», les élus reconnaissent l'importance patrimoniale du phare pour des motifs historiques et architecturaux.
Sur le plan historique, le phare se trouve étroitement associé aux mesures amorcées avant la Confédération pour améliorer la navigation sur le Saint-Laurent. Érigée en 1843, cette construction, faite de pierres taillées en Écosse par des prisonniers, se voulait un moyen d'assurer la dominance soutenue du fleuve comme voie commerciale sûre. L'un des plus anciens phares de l'estuaire du Saint-Laurent, il a été reconnu édifice fédéral du patrimoine en 1988 et classé en 2013.
Côté architectural, la valeur du phare repose sur de belles qualités esthétiques, entre autres sur le fait qu'il s'agit d'une tour circulaire. Le magasin du rez-de-chaussée et les pièces habitables à l'étage témoignent d'une conception fonctionnelle très efficace. De plus, la qualité des matériaux et de l'exécution des travaux s'avère excellente, notamment celle de la construction de maçonnerie.
Enfin, le phare présente un intérêt paysager indéniable parce qu'il fait partie du paysage depuis belle lurette.
L'ilôt Le Pilier-de-Pierre et son phare appartiennent actuellement au gouvernement fédéral. Mais la Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli souhaite acquérir le phare, et non pas l'ilôt qui demeurera propriété du fédéral.
En le citant comme bien patrimonial, la Municipalité s'engage à prendre les mesures nécessaires pour assurer sa préservation et le faire connaître à ses contemporains et aux générations futures.
Avec ce texte intitulé «Règlement relatif à la citation du phare du Pilier-de-Pierre de la municipalité de Saint-jean-Port-Joli», les élus reconnaissent l'importance patrimoniale du phare pour des motifs historiques et architecturaux.
Sur le plan historique, le phare se trouve étroitement associé aux mesures amorcées avant la Confédération pour améliorer la navigation sur le Saint-Laurent. Érigée en 1843, cette construction, faite de pierres taillées en Écosse par des prisonniers, se voulait un moyen d'assurer la dominance soutenue du fleuve comme voie commerciale sûre. L'un des plus anciens phares de l'estuaire du Saint-Laurent, il a été reconnu édifice fédéral du patrimoine en 1988 et classé en 2013.
Côté architectural, la valeur du phare repose sur de belles qualités esthétiques, entre autres sur le fait qu'il s'agit d'une tour circulaire. Le magasin du rez-de-chaussée et les pièces habitables à l'étage témoignent d'une conception fonctionnelle très efficace. De plus, la qualité des matériaux et de l'exécution des travaux s'avère excellente, notamment celle de la construction de maçonnerie.
Enfin, le phare présente un intérêt paysager indéniable parce qu'il fait partie du paysage depuis belle lurette.
L'ilôt Le Pilier-de-Pierre et son phare appartiennent actuellement au gouvernement fédéral. Mais la Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli souhaite acquérir le phare, et non pas l'ilôt qui demeurera propriété du fédéral.
En le citant comme bien patrimonial, la Municipalité s'engage à prendre les mesures nécessaires pour assurer sa préservation et le faire connaître à ses contemporains et aux générations futures.
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