Infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
SE FAIRE DÉPISTER, SANS PRESCRIPTION MÉDICALE
Sainte-Marie, le 15 juillet 2011 - À peine sortie du Congrès de l'International Society for Sexually Transmitted Deseases Research qui se tenait à Québec, les représentants de l'Agence de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches rappellent qu'il est possible d'avoir accès à des services préventifs et de dépistage des ITSS dans chacune des installations centres locaux de services communautaires (CLSC) des centres de santé et de services sociaux (CSSS) du territoire. Ces services intégrés de dépistage et de prévention des ITSS (SIDEP) sont assurés par des infirmières qui peuvent être consultées avec ou sans rendez-vous, selon les territoires.
Comme le mentionne Manon Carrier, infirmière clinicienne au SIDEP du CLSC de Saint-Romuald du CSSS Alphonse-Desjardins : « La première idée que les gens ont c'est de consulter à l'urgence ou dans une clinique médicale. Ils auraient plutôt avantage à utiliser les services qui sont disponibles et accessibles dans les CLSC des CSSS. Pour les personnes sans symptômes mais qui souhaitent un dépistage, il n'est pas nécessaire de voir un médecin. Les infirmières des SIDEP sont habilitées à effectuer le rôle-conseil, les tests de dépistage, la vaccination, le soutien aux partenaires des personnes atteintes de même que la remise de matériel d'injection et de condoms dans certaines circonstances. »
Comme ce congrès, largement médiatisé, est venu le rappeler, les ITSS préoccupent les professionnels de la santé du monde entier. Au Québec, comme ailleurs, on note une augmentation de certaines de ces infections. Cette situation est alarmante puisque la plupart des ITSS risquent d'entraîner des complications qui peuvent être sérieuses. Actuellement, au Québec, l'augmentation des infections à la syphilis inquiète, particulièrement chez la femme en âge de procréer, en raison des risques de transmission au ftus. Une surveillance accrue de cette infection est en cours dans les Directions de santé publique du Québec. En Chaudière-Appalaches, entre 2000 et 2010, en plus d'une augmentation importante des cas de syphilis, les taux d'infection à la chlamydia ont quasi doublés alors que ceux de la gonorrhée ont plus que triplés.
Afin de lutter efficacement contre ces infections, il est important de consulter rapidement. On réduit ainsi le risque de complications, le nombre d'infections et les coûts associés pour le système de santé et de services sociaux.
Pour plus d'information sur les horaires des cliniques, contactez les installations CLSC de votre CSSS.
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Source : Service des communications
Agence de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches