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SÉBASTIEN CLAVET NE REPRÉSENTERA PAS LE COMITÉ DU NON

S-Clavet

Sylviane Lord - L'OIE BLANCHE

En conférence de presse, le vendredi 2 novembre, Sébastien Clavet a confirmé qu?il ne représentera pas le Comité du Non. M. Clavet a indiqué que la crainte de certains citoyens, face à une attitude méprisante et irrespectueuse envers les opposants au projet, et le manque de moyens, en comparaison aux importants fonds dont dispose le Comité du Oui, pourraient expliquer l?absence de formation adverse.

Si un tel regroupement venait à se former, Sébastien Clavet n?hésiterait pas à lui fournir la documentation recueillie au cours de ses démarches antérieures. Il est également prêt à participer à un débat sur la question. Il a souligné que, bien avant le déclenchement de la campagne référendaire, il souhaitait avoir une discussion avec le maire Jean-Guy Desrosiers. «La création d?un comité du non ne servirait pas les intérêts des citoyens car il aurait pour effet de détourner l?attention, de personnaliser et de politiser un sujet important qui mérite certaines explications», écrit-il dans son communiqué. Quoiqu?il en soit, M.Clavet reste préoccupé par ce dossier.

Imaginons des réponses

Sébastien Clavet n?est toujours pas satisfait des explications apportées lors des points de presse du Comité du Oui. «À date, je trouve que c?est une campagne pour imaginer des choses. C?est leur slogan d?ailleurs», a-t-il dit.

Les deux études présentées par le Comité du Oui, celle de Guy Angers de 1998 et celle de Fernand Caron de 2006, ne démontrent pas, selon lui, que des alternatives ont véritablement été explorées. «Toute l?étude de Angers dit que le meilleur endroit est à l?école Casault. (?) Puis celle de Caron ne donne pas d?analyse chiffrée des différentes alternatives», a indiqué Sébastien Clavet. «M. le maire a dit lui-même que ce serait moins cher si on construisait en neuf», a-t-il affirmé ajoutant que «la Ville fait une fleur à la Fabrique sur le dos des contribuables». 

Sinon, l?argumentaire de M. Clavet reste semblablement le même. Comparant le scénario magnymontois à d?autres projets similaires effectués ailleurs au Québec, notamment à Shipshaw, Saint-Isidore et Lac-Mégantic, il dénote qu?ici, on reçoit beaucoup moins de subventions, questionnant encore un fois le montant du règlement d?emprunt. De plus, il n?est toujours pas rassuré qu?on ne sache toujours pas les coûts d?opérations de la future bibliothèque, des informations qu?il aimerait bien que le Comité du Oui dévoile d?ici le 2 décembre prochain.

Est-ce que M. Clavet reproche au service des communications de la Ville d?avoir mal effectué son travail? Soutient-il que la Ville tente de cacher des informations à la population? À ces questions, M. Clavet n?a pas répondu clairement. «C?est une opportunité qui a été manquée», a-t-il émis. Mais il a par la suite soulevé le cas de l?immeuble Amable-Bélanger. Estimé à 4,5 M$, la réfaction de ce bâtiment a coûté jusqu?à présent 6,125 M$. «On nous dit de faire confiance, mais jusqu?à quel point?», a-t-il questionné.

 

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