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Selon Bernard Généreux, la Banque d'infrastructure n'a donné que du vent

Le comité des transports de la Chambre des communes a récemment demandé au gouvernement canadien de supprimer la Banque canadienne d’infrastructure qui serait, selon lui, inutile, coûteuse et inefficace.

En effet, déposé à Ottawa mardi, le rapport prouverait que la Banque a été un échec absolu et le comité recommande ainsi son abolition au lieu d’essayer de la réparer.

« En 2017, c’était le projet d’infrastructure phare des libéraux. La nouvelle façon brillante et éclatante du premier ministre de bâtir le pays. Des événements fantaisistes ont été organisés pour se vanter la réussite de ce projet. Le gouvernement libéral, les ministres du Cabinet, et même les PDG de la Banque ont tous fait des déclarations étonnantes selon lesquelles les 35 milliards de dollars de l’argent des contribuables à la Banque d’infrastructure seraient en mesure de débloquer deux fois, quatre fois, voire sept fois l’investissement du secteur privé. Pourtant, malgré ces affirmations des libéraux, le directeur parlementaire du budget a confirmé que la Banque canadienne d’infrastructure n’a reçu aucun investissement du secteur privé. Elle n’a réalisé aucun projet, a versé des primes massives à des PDG qui ont échoué et est un véritable gaspillage d’argent », a expliqué le député Andrew Scheer.

Quant au député conservateur de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux, il est totalement en accord avec la prise de position de son collègue.

« Justin Trudeau a des idées folles de dépenses depuis des années ! Cette Banque d’infrastructure n’a livré que du vent et je souhaite que les milliards engloutis dans cette mauvaise aventure soient remis au gouvernement ! », a-t-il insisté.

Le comité, soulignons-le, aurait fondé ses recommandations sur les témoignages clés d’intervenants directement impliqués dans des projets d’infrastructure à travers le pays.

On aurait même dit au comité que la Banque était en proie à des problèmes d’inefficacité, de manque de transparence et d’incapacité à obtenir des investissements du secteur privé.

Malgré cette longue liste de ses échecs, le gouvernement libéral continuerait de défendre la Banque.

« En fait, malgré les témoignages d’experts soulignant l’incapacité persistante de la Banque à mener à bien un seul projet, les députés libéraux réunis en comité ont demandé au gouvernement de continuer à verser de l’argent au ministère. Les libéraux ont ainsi prétendu que la Banque d’infrastructure permettrait de construire plus de projets. Zéro ne peut être plus », a conclu M. Généreux.

Source : Mireille Soucy, adjointe aux communications pour Bernard Généreux.

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