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Selon Marie-Eve Proulx, le Cégep et l'ITAQ ne veulent pas de Pavillon de médecine vétérinaire à La Pocatière

De passage vendredi dans les studios de CMATV à Montmagny, l’actuelle députée de la circonscription de Côte-du-Sud, la caquiste Marie-Eve Proulx a déclaré que le Cégep et l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec de La Pocatière (l’ITAQ) ne voulaient pas de Pavillon de médecine vétérinaire, alors que le milieu, par l’entremise de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet (CCKL) va toujours de l’avant avec sa pétition demandant l’implantation du programme universitaire de médecine vétérinaire à La Pocatière qui, rappelons-le, a récemment été confirmé à Rimouski.

« Parlez au Cégep, parlez à l’ITAQ, ils n’en veulent pas, je leur ai parlé ! C’est pour cette raison que je dis qu’il faut être proactif pour notre région et d’arrêter d’être en réaction. (…) J’ai mis en place un comité de réflexion sur l’avenir de l’éducation agricole et animale dans la région et ce comité va se rencontrer dans les prochaines semaines pour qu’on réfléchisse à savoir quelles sont les opportunités et qu’est-ce qu’on veut avoir comme formation dans la région pour qu’on se démarque et pour qu’on devienne les meilleurs (…) le gouvernement est prêt à entendre les propositions, mais faut-il encore en faire des propositions ! Je n’en ai jamais reçu, moi, de propositions pour une faculté de médecine vétérinaire à La Pocatière ! », a longuement expliqué Mme Proulx.

Toujours selon la députée, il faut renforcir notre pôle d’éducation dans la région et, à cet effet, il devrait y avoir des annonces dans les prochains mois pour les infrastructures collégiales en santé animale du secteur.

Par ailleurs, bien qu’une pétition soit en ligne demandant l’implantation du programme universitaire de médecine vétérinaire à La Pocatière, qui devrait être déposé par Mme Proulx dans la prochaine législature, plus précisément au mois de décembre de cette année, il serait déjà trop tard, selon elle, pour que le gouvernement change d’idée, car les travaux de construction à Rimouski, de ce projet évalué à 100 M$, devraient débuter sous peu, soit dans les prochains mois.

Changement des horaires de faction : la députée explique pourquoi SJPJ n'a rien obtenu

Concernant maintenant l'annonce récente d'un investissement récurrent de près de 1,8 M$ pour bonifier la desserte ambulancière sur le territoire de Côte-du-Sud comprenant les services ambulanciers de La Pocatière, Saint-Pascal, Saint-Fabien-de-Panet et Montmagny alors que Saint-Jean-Port-Joli n'a rien reçu, Marie-Eve Proulx a assuré que cette décision n'était pas la sienne.

« Ce n'est pas Marie-Eve Proulx qui décide ça là ! Écoutez, j'me fais harceler dans ce dossier-là depuis quatre ans. Même qu'il y a des ambulanciers qui sont venus intimider mon équipe lorsque je n'y étais pas et je n'ai pas apprécié. Ceci étant, à partir de là, j'ai demandé des données afin de comprendre nos besoins locaux en services ambulanciers. À la suite de ma demande, le CISSS de Chaudière-Appalaches a procédé à une étude et c'est à partir de cette étude-là que la direction a déterminé où iraient les horaires à l'heure. Évidemment que tout n'est pas parfait avec cette annonce, mais ce n'est que le début. Le ministre (Christian Dubé) a été clair là-dessus, il va y avoir une réforme dans ce domaine-là », a-t-elle expliqué.

Contacté par CMATV Nouvelles pour connaitre sa réaction concernant les propos tenus par Marie-Eve Proulx lors de son passage à Bonjour Côte-du-Sud, le président local de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec, Stéphane Levesque n'a pas été tendre envers la députée.

« Si elle était passée à l'action lors de l'ancien barème utilisé pour les conversions, nous ne serions pas dans la présente situation. La députée a laissé tomber la population de la MRC de L'Islet. Je vous assure que notre détermination n'a jamais été aussi forte. Avant, on avait les statistiques pour la conversion, mais elle n'a rien fait. Maintenant elle se défile en utilisant les nouveaux barèmes… elle est dure à suivre ! », a-t-il conclu.

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