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Sherlou lance son deuxième jeu

Vignette:Les actionnaires de Sherlou, Création & Jeux, Jean-François Tétrault, Sylvie Deschênes et Johanne Malenfant, exhibent la mascotte de leur deuxième jeu, Hector le castor.

Diane Gendron-L'Oie blanche

Après «Zombies vs Vampires», Sherlou Création & Jeux lançait, le 24 juillet dernier, son deuxième jeu de table, cette fois-ci dans un petit parc en bordure de la rivière du Moulin à Saint-Eugène.

Le choix du site n'est pas dû au hasard puisque l'action de son nouveau jeu a pour théâtre une rivière. «La Guerre de la Rivière» met en scène deux clans de castors, les Copeaux et les Billots, déterminés à tout pour détruire le barrage adverse. Pour gagner la partie, le joueur devra anticiper quatre coups à l'avance ce que fera son rival, explique le créateur et directeur général de la compagnie, Jean-François Tétrault. Michel Morin, qui a testé le jeu, apprécie ses qualités stratégiques. «Quand tu joues, tu vois pas le temps passé», nous a-t-il confié.

Avec ses complices, Sylvie Deschênes et Johanne Malenfant, respectivement directrice artistique et responsable des finances, Jean-François Tétrault a foi en l'avenir de la compagnie. D'autant qu'on annonçait, le même jour, un partenariat entre Sherlou, Création & Jeux et l'agence de vente «Au goût du jour» qui tentera de faire une percée dans le marché des magasins de jouets et des librairies avec ces produits. En attendant, les gens de la région peuvent se procurer les jeux de Sherlou à la Griffunrie de Saint-Jean-Port-Joli et Montmagny.

C'est donc avec enthousiasme que les propriétaires de la jeune entreprise envisagent l'avenir. Il faut savoir que ces trois personnes travaillent à temps plein chez Ouellet Canada, à L'Islet, et qu'ils s'occupent de leur compagnie seulement en dehors des heures de travail.

D'autres jeux

L'aventure se poursuivra puisqu'un autre jeu stratégique sera lancé quelque part en septembre. Il aura pour nom «Au royaume du 16». Suivra aussi à l'automne «Le manoir de Rolland», un jeu coopératif et compétitif mettant en vedette un petit vampire. On peut donc conclure que ce n'est pas l'imagination qui manque à ces jeunes entrepreneurs qui conçoivent aussi des cartes de souhait.

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