Claude Vallières procédait récemment au lancement de son tout premier disque, «Souffles». Souffle porté par la voix humaine, souffle de la personne qu?on aime, souffle des créateurs? Multiples provenances, multiples incursions dans son univers.
Celui qui dit s?être éparpillé au fil des ans ? le nombre et la diversité de ses réalisations donnent un peu le vertige ? a trouvé avec «Souffles» matière à recentrer ses énergies et identités musicales: exploration vocale, chanson folk, musique du monde (il est fasciné par la culture africaine). «L?album, c?est tout ça. Un folk contemporain ouvert sur toutes sortes de styles». Les textes se situent entre deux pôles, l?un à portée sociale (souffle de la révolte), l?autre plus intime (amour, amitié, tendresse filiale). Tout en douceur, l?album recèle de belles pièces mettant à contribution voix ambiantes, ch?urs et percussions vocales.
Tournée
Un arrêt à Beaumont l?été prochain s?inscrit dans la série de prestations qui suivront le lancement. En attendant, on peut se procurer «Souffles» chez Livres en tête. L?auteur des recueils «Les jours où je suis né» et «J?attendais que tu oses un geste» intégrera au spectacle des extraits de ses nouvelles, autre belle façon de rassembler ses diverses identités.
Une carrière bien remplie
Soliste invité de l?Orchestre symphonique de la Montérégie en 2007 et de l?OSQ en première partie de la Grand?messe à Vigneault en 2008 et 2009, Claude Vallières est professeur et chef de chant, auteur de matériel pédagogique, a chanté a cappella avec la Bande magnétik durant dix ans et était l?été dernier porte-parole du concours Sors de l?ombre dédié aux artistes de la relève. Le choriste et musicien accompli a collaboré à une quarantaine d?albums, travaillant entre autres avec Claire Pelletier, Luce Dufault et tout récemment Chloé Ste-Marie.
Influences musicales et littéraires
Deux noms reviennent fréquemment au cours de notre entretien: Sylvain Lelièvre et Jacques Poulin. Leur influence est palpable tant dans ses écrits que dans ses compositions. Il m?est aisé de comprendre et partager l?admiration de Claude Vallières pour ces grands artistes et leur ?uvre à caractère tellement? humain. D?un souffle humaniste, oserais-je employer pour le mot de la fin.
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