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Toute une expérience de golf à St Andrews

Marc Fréchette photographié sur le légendaire pont de pierres du 18e trou au parcours Old Course à St Andrews en Écosse. Derrière, on voit une partie des installations de ce site fort imposant

Sylvain Fournier - L'OIE BLANCHE

Le golfeur magnymontois Marc Fréchette a vécu toute une expérience du 10 au 13 juin dernier alors qu'il participait au 59e tournoi international du club Rotary dans le berceau mondial du golf, le mythique site de St Andrews en Écosse.

Passionné et expérimenté joueur de golf sur ce côté de la planète, Marc Fréchette, qui voulait réaliser ce rêve pour ses 50 ans, a reçu toute une leçon d'humilité lorsqu'il s'est présenté sur les impressionnants parcours du St Andrews. «Ce n'est pas du tout le même golf. Les allées sont très larges, l'entrée sur les verts est très difficile, l'herbe haute est très, très haute et les verts sont ultra rapides; une vitesse 12 par rapport à 7 et 9 au Québec. Les vents sont changeants et omniprésents. Même lors du putting, on doit prendre en considération le facteur vent», a raconté Marc Fréchette encore ébloui par cette expérience qu'il répèterait immédiatement.

Stress et adrénaline

En tout, il a joué cinq rondes sur le St Andrews, dont quatre lors de ce tournoi. «Quel étrange mélange de stress et d'adrénaline je ressens une heure avant de frapper ma première balle sur le #1 du célèbre Old Course. Je me sens comme un débutant amorçant sa première ronde à vie», avait-il écrit par courriel lors de son séjour.

Cette première ronde sur le fameux Old Course a été en dents de scie pour notre Magnymontois. Même s'il a terminé le parcours avec une très satisfaisante normale sur le fameux trou #18, il a dû se contenter d'un pointage de 86 sur la normale 72. La ronde suivante a été beaucoup mieux avec 78 sur le Eden Course. Qualifié pour la troisième et ultime ronde, Marc Fréchette a rapporté une carte de 91 sur le plus difficile parcours du site, le Jubilee Course. Le lendemain, il a pris part à une ronde de participation en équipe sur le Strathtyrum Course.

Heureux de ses performances qui ont même impressionné son caddie (un expert de 35 années sur ces terrains), Marc Fréchette dit qu'il gardera un souvenir impérissable de ce voyage. Il s'est dit particulièrement fier de ses sorties de trappes de sable. Ou faudrait-il dire immenses et profondes trappes de sable...

Culture du golf

Véritable temple du golf avec son musée et ses nombreuses boutiques et services liés à ce sport (il a même vu des gens passer dans le centre-ville avec leur sac de golf comme les gens qui se promènent dans les villages alpins avec leurs skis sur les épaules), St Andrews respire aussi et surtout la véritable culture du golf, retient Marc Fréchette de ce voyage.

Pour résumer sa pensée, en terme d'étiquette de golf, le Québec est encore à des années lumières de ce qui se vit en Écosse.

Jamais un joueur n'oserait y déplacer sa balle, avoir un comportement inadéquat sur le terrain ou faire une faute au niveau de l'étiquette du golf. Là-bas, on enseigne les règlements et l'étiquette avant de frapper ses premières balles sur le terrain, explique-t-il.

Déjà adepte de cette façon de faire, Marc Fréchette raconte qu'il était comme un poisson dans l'eau. Il espère un jour retrouver ces mêmes attitude et comportement chez nos golfeurs québécois.

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