Bryan Rioux ? L?OIE BLANCHE
M. Henri Duval est un grand passionné des voitures anciennes. Membre de l?association anglaise Vintage Chevrolet Club of America depuis plusieurs années, club sélect qui regroupe plusieurs grands collectionneurs, et gagnant de quelques prix, dont une première place, deux années consécutives à un concours à Chambly, cet Aubertois est définitivement un collectionneur hors du commun.
Dès l?âge de quinze ans, M. Duval a su que les voitures étaient faites pour lui. Avec l?obtention de sa première automobile, une Ford 4 Model A, le déclic est automatique. C?est plusieurs années plus tard, en 1971, qu?il acquiert un Chevrolet 1932 spécial Sédan dans la vente de feu Amédé Thibault, à l?Islet. En mauvais état, puisque le bois composant l?armature était pourri (il faut savoir que plusieurs voitures de l?époque de l?avant-guerre étaient faites d?une armature de bois avec de la tôle clouée), quelques pièces brisées ou usées, et un moteur loin d?être au goût du jour, il entreprend de le retaper en le gardant entièrement d?origine. Une mission loin d?être facile!
Démontant entièrement la voiture, il la refit pièce par pièce, morceau par morceau en prenant bien soin de n?avoir que des pièces d?époque. Il avait même accroché un fil tout le long de son garage, remplis de vis, de boulons et de petites pièces afin de les examiner et les repeinturer une à une! Les pièces d?époque, il les a toutes achetées dans des marchés «secondaires», notamment, à Hershey, en Pennsylvanie, l?un des plus gros évènements de voitures anciennes au monde, où il se rend, une fois par année, pour acheter des pièces et admirer les voitures de collection.
Et après toutes ces années de travail, pourquoi s?empêcher d?en profiter un peu? Avec sa conjointe Carole, Henri se rend plusieurs fois durant l?été à la Crèmerie de Saint-Jean-Port-Joli pour déguster une bonne glace en conduisant son magnifique Chevrolet. «Mon rêve, c?est de faire le tour de la Gaspésie, ou aller dans les Maritimes», raconte-t-il.
Anecdote intéressante: avant de commencer à reconstruire la Chevrolet, il a tenté de la conduire jusque dans son garage, mais il a perdu le contrôle et embouti le coin du bâtiment. La voiture, qui n?avait plus que le «frame» et une boîte pour servir de siège au conducteur, était difficile à manoeuvrer. Le bras ouvert et la voiture amochée, c?était bien mal parti! Mais avec beaucoup d?efforts, de patience et de travail, il a réussi à retaper sa Chevrolet Spécial Sédan 1932. Un parcours digne des grands!
Sur ce, j?espère que cet article vous a plu, si vous êtes sur mon blogue, n?oubliez pas de faire «j?aime», de commenter et de faire «partager» sur Facebook, et si vous me lisez dans le journal n?hésitez à aller consulter le oieblanc.com!
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