Cet été, le Centre d’art de Kamouraska convie le public à un voyage artistique hors du commun avec une programmation estivale immersive qui promet d’émerveiller autant qu’elle fait réfléchir.
Du 13 juin au 1er septembre, les visiteurs pourront découvrir deux expositions originales ainsi qu’une œuvre contextuelle réparties à travers les différents espaces du centre de l’entrée extérieure jusqu’au deuxième étage, dans une démarche poétique, sensorielle et profondément engagée.
L’événement sera lancé en grande pompe le 13 juin à 17 h lors d’un vernissage festif. Par la suite, le Centre d’art sera accessible tous les jours de 10 h à 17 h, et l’entrée sera gratuite tout l’été, offrant ainsi une magnifique occasion de plonger dans l’univers de trois artistes québécois aux démarches distinctes mais complémentaires.
Parmi les incontournables de cette saison, l’intervention in situ Splendeurs du Kamouraska de Marc-Antoine K. Phaneuf attire particulièrement l’attention. L’artiste y propose une relecture ludique et éclatée du Kamouraska à travers une série de vingt affiches installées dans les zones de passage du bâtiment. Entre vérités historiques et fabulations inspirées des légendes locales, cette œuvre offre une promenade à la fois absurde et poétique, où l’humour et la mémoire collective se rencontrent.
Dans la grande salle, l’exposition Les heures vaporeuses d’Émilie Bernard, originaire de Cap-Chat, transporte les visiteurs dans les forêts gaspésiennes aux premières lueurs du jour et aux derniers rayons du soir. Par le biais de dessins, gravures, objets naturels et œuvres en papier recyclé ou en céramique, elle évoque la beauté éphémère des moments crépusculaires, livrant un témoignage intime de ses randonnées en nature.
Enfin, Dans l’œil du béluga, œuvre sensible de Maryse Goudreau avec la commissaire Noémie Fortin, propose une réflexion touchante sur la disparition du béluga. Depuis plus de dix ans, madame Goudreau bâtit une œuvre-archive dédiée à cet animal emblématique, aujourd’hui menacé.
Installations immersives, regards d’enfance et conscience écologique s’y entremêlent dans un hommage empreint d’émotion.
Cette saison, le Centre d’art de Kamouraska devient ainsi un carrefour vivant d’art et de nature, où les visiteurs sont invités à voir, ressentir et réfléchir autrement.