Aller au contenu

Un ex-président du CAL de la CAQ dans Côte-du-Sud se dit aussi avoir été victime des propos négatifs de Marie-Eve Proulx

Alors que la députée de Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx a été forcé mardi à démissionner de son poste de ministre en raison de nombreuses allégations de harcèlement psychologique, voilà qu’une autre tuile lui tombe sur la tête.

En effet, Sébastien Bouchard-Théberge, un ancien président du CAL de la Coalition avenir Québec dans Côte-du-Sud a déclaré mardi, sur sa page Facebook, avoir également été victime de propos déplacés de la part de Marie-Eve Proulx.

Selon ses dires, il aurait subi des mots culpabilisants et des attitudes particulièrement déstabilisantes et irrespectueuses en 2018 à son endroit, et ce, venant directement de la bouche de Mme Proulx.

« En 2018, j’étais président du CAL de la CAQ dans Côte-du-Sud. Nos chemins se sont croisés (Marie-Eve Proulx). Tout allait bien jusqu’au jour où il y a eu une cassure – la pression était trop forte. Pas assez vite, pas assez bien, si tu le dis... J’ai été victime de mots culpabilisants et d’attitudes particulièrement déstabilisantes et irrespectueuses », a écrit M. Bouchard Théberge sur sa page Facebook.

Ce dernier, dit-il, n’était pas un employé de Marie-Eve Proulx à cette époque, il ne voulait que s’impliquer – étant un passionné de politique. Il a même expliqué qu’il avait tenté de prévenir le parti, mais en vain…

« J’ai averti le parti. J’ai été écarté du parti. J’ai démissionné du parti faute de soutien et d’écoute. J’étais le petit joueur, trop jeune, inexpérimenté. On encaisse difficilement, certes, mais on se dit que la vie ne se résume pas à essayer de se faire aimer par des égos démesurés », a-t-il raconté.

Aujourd’hui, il affirme que le tout est derrière lui, mais il y garde cependant une leçon politique de son expérience auprès de Marie-Eve Proulx, car il croit que dénoncer est un acte courageux et profondément émotif. Il ne faut pas, selon lui, se taire, même si vous êtes l’instrument de leurs ambitions.

« J’ai cheminé et appris que le pouvoir en politique est un privilège qu’il importe de choyer, comme ceux et celles qui nous accompagnent. Certains respectent le privilège, d’autres plus difficilement. Je pense à ceux et celles qui sont marqués par cette expérience. Je souhaite vous dire que je vous comprends. Je suis triste, mais je reste convaincu que l’engagement politique est noble et inspirant. Dénoncer, c’est aussi engager les partis politiques à faire mieux pour ce service public », a-t-il conclu.

Soulignons au passage que Sébastien Bouchard-Théberge a été candidat pour le Bloc Québécois en 2019 dans le comté de Bellechasse-Les-Etchemins-Lévis et qu’il avait également tenté de se faire élire comme conseiller municipal à Lévis, plus précisément dans le district Christ-Roy, en 2017.

Rappelons par ailleurs que, malgré les nombreuses allégations de harcèlement psychologie envers Marie-Eve Proulx, cette dernière demeurera députée caquiste de Côte-du-Sud, mais ne sera plus ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable de la région de Chaudière-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent.

Source: Page Facebook de Sébastien Bouchard-Théberge.

Commentaires