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Trois grandes organisations économiques de la grande région de Québec s’unissent pour réclamer haut et fort la création d’un nouveau lien interrives à l’est des villes de Québec et Lévis.
L’Alliance des chambres de commerce de Chaudière-Appalaches (ACCCA), l’Alliance Affaires Côte-de-Beaupré et la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis (CCIGL) interpellent directement les décideurs gouvernementaux pour faire valoir les nombreux bénéfices d’un tel projet, tant pour la sécurité, la mobilité que le développement économique.
Les trois regroupements, membres actifs de la Coalition de l’Est, soulignent que cette infrastructure ne doit pas seulement répondre à la problématique de la congestion dans la région de Québec. Il s’agit, selon eux, d’une opportunité structurante pour dynamiser le transport routier en périphérie, renforcer les connexions entre les régions et soutenir la vitalité économique de tout l’Est-du-Québec.
« Le nouveau lien représente bien plus qu’une solution à la circulation. C’est une chance de créer un axe de développement ambitieux à l’est, où l’espace, la vision et la volonté sont au rendez-vous », affirme Marie Blais-Giroux, présidente de l’Alliance Affaires Côte-de-Beaupré.
L’enjeu est de taille : faciliter le déplacement de la main-d’œuvre, stimuler l’installation d’entreprises et maximiser l’utilisation du Port de Québec par une intermodalité accrue. Les signataires rappellent que l’Est-du-Québec est fortement tributaire de sa connectivité aux grands centres pour soutenir sa croissance économique.
Marie-Josée Morency, PDG de la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis, ajoute que « les limites actuelles du réseau freinent nos ambitions. Un lien à l’est est essentiel pour améliorer l’accès à nos pôles industriels et attirer une relève jeune et dynamique dans nos milieux de vie. »
Les chambres de commerce insistent également sur l’importance de planifier l’avenir du réseau routier en tenant compte de l’usure des infrastructures existantes. Elles appellent à une vision moderne, durable et inclusive du développement territorial, plaçant l’Est-du-Québec au cœur des priorités gouvernementales.
« Ce n’est pas une simple demande régionale. C’est une proposition structurante pour tout l’Est-du-Québec. Il faut cesser de concentrer les investissements au centre et reconnaître notre immense potentiel », conclut Nancy Dubé, coprésidente de l’Alliance des chambres de commerce de Chaudière-Appalaches.
Avec cette sortie concertée, les acteurs économiques souhaitent enclencher un véritable dialogue avec les autorités afin que le projet d’un lien interrives à l’est devienne une réalité porteuse d’avenir pour tout un territoire.
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