Aller au contenu

Un succès pour le 29e Carrefour mondial de l'accordéon

Julien Simard
Samuel Garcia, de France

Réunir des virtuoses de tous horizons, provoquer des rencontres quasi improbables, réserver la place d’honneur à la musique et… chasser les nuages, le 29e Carrefour mondial de l’accordéon a une fois de plus rempli sa colossale mission.

En effet, la cuvée 2017 du grand rendez-vous musical aura permis à ses spectateurs d’entrer en contact avec le chant du peuple nomade des Saami, avec le souvenir vivant des guinguettes enivrantes, le cœur mélodique des Catalans, des Gitans et des Irlandais, l’âme festive des Bretons, des Basques et des Acadiens.

L’itinéraire avait aussi prévu une incursion dans le faste harmonieux de la musique russe et l’excellence débridée du savoir-faire italien.

Bien entendu, le voyage aura permis aux pèlerins québécois de se reconnecter avec leurs propres racines, fortes d’une cohorte d’interprètes sans aucun cheveu gris.

Le Carrefour, c’est aussi la grande fête des amalgames fertiles et surprenants. Percussions tous azimuts, trompette, saxophone, flûte, flageolet, violon, guitare et voix se sont accordés à merveille avec l’instrument vedette pour servir jazz, classique, folk et musiques traditionnelles. Toute cette communion s’est déployée devant un public enthousiaste et chaleureux.

Pour les artistes programmés à 9 h dans l’environnement feutré du Musée de l’accordéon, se produire devant une salle comble de si bon matin fut aussi épatant que nourrissant.

L’évènement magnymontois se fait d’ailleurs un point d’honneur de permettre au public une diversité d’expériences d’écoute, que ce soit dans l’intimité d’une petite salle ou dans le déploiement d’un auditorium.

Du jeudi soir au lundi midi, la musique aura ainsi occupé le haut du pavé, portée par des interprètes maintes fois reconnaissants envers l’organisation et le public. À ce titre, l’évènement a fait converger sur Montmagny une foule abondante, gonflant à bloc les hébergements et les salles à manger.

Le Carrefour mondial de l’accordéon a une fois de plus réussi son grand voyage, tantôt dans la contemplation, tantôt dans la liesse. Devant tant de bonheur partagé, même le ciel a succombé à l’enchantement, ne se permettant des larmes de joie qu’après la dernière note des concerts extérieurs.
 

Commentaires