Sylviane Lord -L?Oie blanche
Pascale Picard était de passage à Montmagny mardi dernier. Elle a offert des prestations acoustiques à la Polyvalente Louis-Jacques Casault et au Centre d?études collégiales. La récipiendaire de deux Félix au gala de l?Adisq en 2009 a apprécié la rencontre avec les étudiants.
« De me retrouver seule avec ma guitare, comparativement aux spectacles, où je suis accompagnée par mon band, et de voir l?accueil, de voir que les gens écoutaient, j?ai trouvé que les étudiants étaient très réceptifs. » Pascale Picard a présenté un bref aperçu de son nouvel album A Letter to No One. La chanteuse avoue s?être mis beaucoup plus de pression pour ce deuxième album. Après 300 000 copies vendues de son premier album Me, Myself and Us, les attentes étaient grandes.
Pascale Picard n?a pas tenté de se réinventer et reste fidèle à son style, un folk-pop alternatif bien à elle. L?authenticité demeure pour la jeune artiste une valeur fondamentale. Elle puise son inspiration dans ses propres expériences, particulièrement dans les relations interpersonnelles. « La chanson A Letter to No One parle d?équilibre, d?essayer de rester stable, malgré tout ce qui se bouscule autour de nous. Je n?aurais pas pu écrire une chanson comme ça avant. » Contrairement à l?enregistrement du premier album, le Pascale Picard Band a enregistré les chansons live en studio. « Il y a une belle cohésion entre les membres du band qui est plus présente que sur le premier album. On a fait beaucoup de shows ensemble, on a appris à jouer ensemble. L?album A Letter to No One, on l?a beaucoup enregistré live, contrairement au premier album où on pouvait partir de ma guitare et ma voix. »
Pascale Picard avoue avoir grandement appris au cours des dernières années. Son fulgurant succès l?a amenée en France, en Belgique et en Suisse. Dernièrement, elle a mis son talent au service de la troisième saison de Trauma, en interprétant les chansons de la trame sonore de la télésérie québécoise. Elle sera de retour à Montmagny le 17 mars à la salle Edwin Bélanger.
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