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Une grosse victoire du type «David contre Goliath»

Dans son édition du dimanche, le 16 octobre 2016, le Journal de Québec nous apprenait qu'un résidant de Montmagny, le policier à la retraite, M. Raymond Gaudreau, avait obtenu gain de cause contre Postes Canada dans une histoire de colis qui ne s'est pas rendu à destination.
La journaliste Stéphanie Gendron nous raconte que M. Gaudreau a utilisé le service Xpresspost de Postes Canada pour retourner une pièce de 0.50 cent, datant de 1870 d'une valeur de 800$ qu'il avait achetée, mais dont il n'était pas satisfait mais le colis ne s'est jamais rendu à l'entreprise de Moncton au Nouveau-Brunswick, qui devait le rembourser.

L'Ombudsman de Postes Canada lui a remis, en guise de compensation, 100 $ en plus des frais d'envoi de 14,89 $, montant remis systématiquement en cas de perte ou de bris, lorsque l'on utilise Xpresspost, mais M. Gaudreau voulait obtenir un remboursement complet.
«Les gens de Postes Canada disaient que ma demande n'était pas du tout recevable. Ils se référaient à leur loi qui prévoit qu'ils ne sont pas responsables de pertes, retards ou erreurs de traitement», raconte Raymond Gaudreau.
M. Gaudreau a donc décidé de porter son dossier à la Division des petites créances de la Cour du Québec en démontrant que l'employée du bureau de postes de Montmagny ne lui a jamais offert d'assurer sa pièce à 800 $ pour un montant maximal de 500 $, ce qui ne lui aurait coûté que 4 $ de plus.
Le juge Coderre, croyant M. Gaudreau, a appliqué des articles du Code civil du Québec pour régler son litige. Le juge Coderre a imposé à Ombudsman Postes Canada et Postes Canada de payer 396 $, puisqu'il a déduit les 4 $ qu'aurait coûté l'assurance et les 100 $ déjà remis par Postes Canada.
La facture de 100 $ pour inscrire la cause à la Division des petites créances a aussi dû être payée par Postes Canada.

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