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2 autres journées de grève pour plus de 400 CPE au Québec.

Crédit photo: Jean Carbonneau

Les quelque 13 000 travailleuses des CPE affiliées à la CSN tiennent leurs quatrième et cinquième journées de grève nationale partout au Québec les 18 et 19 mars prochain. 

Dans la région de Québec–Chaudière-Appalaches, elles tiendront un rassemblement régional ce mardi, 18 mars, à la Place Jean-Béliveau pour faire entendre leur voix.

Face aux nombreuses demandes de recul portées par le gouvernement, les travailleuses et les travailleurs se font entendre avec ces 2 autres journées de grève nationale. Appuyées aussi bien par des parents que par de nombreuses directions de CPE, les salariés proposent plusieurs mesures pour améliorer les conditions de travail et salariales et ainsi freiner la pénurie de personnel qui touche les CPE. Les travailleuses demandent notamment :
• une charge de travail moins lourde ;
• une meilleure rémunération pour assurer l’attraction et la rétention ;
• des primes de disparité régionale pour les employés de certaines régions éloignées ;
• des mesures pour améliorer la qualité des services aux enfants, entre autres par des ratios bien ba-lisés et respectés entre le nombre d’éducatrices et d’enfants, ainsi que par un meilleur soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers.

« Le gouvernement va bien devoir finir par comprendre que les travailleuses et les travailleurs des CPE tiennent le fort et sont déterminées à améliorer leurs conditions de travail. Il ne peut pas laisser trainer la négociation éternellement. Chaque jour de grève montre à quel point nous sommes mobilisées. La balle est dans le camp du gouvernement », lançait, récemment, Chantal Leclerc, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres de la petite enfance de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN).

« Plus le gouvernement se traine les pieds dans cette négociation, plus il se met à dos les travailleuses et les familles. Si on veut veiller au bon développement des tout-petits, il faut rapidement mettre ce conflit derrière nous en accordant de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires », expliquait, récemment, Lucie Longchamp, vice-présidence de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

« Les CPE sont une institution importante pour le développement de notre région. Les familles peuvent compter sur des services d’une grande qualité et aller travailler en ayant l’esprit tranquille. Nous continuons d’appuyer cette lutte pour l’avenir du réseau des CPE », de conclure Mélanie Pelletier, vice-présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Rappelons que la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des CPE au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, dont fait partie le CPE Le Farfadet à Montmagny, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
 

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