34 millions de dollars octroyés pour la réalisation de projets d'infrastructure prioritaires pour les villes et villages de la Côte-du-sud
Plusieurs maires étaient présents
C'est en conférence de presse ce matin à l'hôtel de ville de Montmagny et accompagné d'une bonne partie des maires concernés que le député libéral de Côte-du-Sud Norbert Morin a annoncé au nom du ministre des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, monsieur Pierre Moreau, ainsi que du ministre fédéral Denis Lebel, une somme de 33 959 839 $ qui ira à 45 municipalités de son comté, somme consentie dans le cadre de la nouvelle entente fédérale-provinciale relative au Fonds fédéral de la taxe sur l'essence et de la contribution du gouvernement du Québec pour les cinq prochaines années, et ce, pour la réalisation d'importants travaux d'infrastructure.
« Je me réjouis avec vous aujourd'hui de l'aide financière gouvernementale accordée aux municipalités de Côte du-Sud. Il s'agit d'un apport important qui permettra à ces municipalités de planifier leurs dépenses en infrastructure pour la concrétisation de projets essentiels à leur développement en plus de rehausser les services publics aux citoyens », a ajouté le député Morin.
Dans le cadre du Fonds fédéral de la taxe sur l'essence et de la contribution du gouvernement du Québec, l'aide financière destinée aux infrastructures municipales du Québec totalise 2,67 milliards de dollars pour les cinq prochaines années.
Le Fonds fédéral de la taxe sur l'essence offre un financement à long terme, stable et prévisible afin d'aider les municipalités canadiennes à bâtir et à revitaliser leur infrastructure locale tout en créant des emplois et en favorisant la prospérité à long terme.
Dans un premier temps, ce fonds a été prolongé et l'allocation en a été doublée, passant d'un à deux milliards de dollars par année.
Par la suite, il a été indexé à raison de 2 % par année et il a été désigné comme une source permanente de financement fédéral pour les infrastructures des municipalités par une mesure législative.
Concrètement, les municipalités devront réaliser des travaux ou dépenses qu'elles présenteront au Ministère, selon leurs besoins et l'ordre de priorité suivant :
1. l'installation, la mise aux normes et la mise à niveau des équipements d'eau potable et d'assainissement des eaux;
2. les études qui visent à améliorer la connaissance des infrastructures municipales;
3. le renouvellement des conduites d'eau potable et d'égout;
4. la voirie locale (réfection ou amélioration des infrastructures de voirie locale, telle que les ouvrages d'art municipaux, les rues municipales ou autres routes locales), les infrastructures liées à la gestion des matières résiduelles, les travaux d'amélioration énergétique des bâtiments ainsi que la construction ou la rénovation des bâtiments municipaux et d'infrastructures municipales à vocation culturelle, communautaire, sportive ou de loisir.
Avant de passer à une priorité inférieure, les municipalités devront démontrer qu'il n'y a pas de travaux de priorité supérieure à réaliser à court terme.
De plus, les nouvelles modalités du programme offrent aux municipalités la possibilité d'utiliser l'équivalent de 20 % de la somme qui leur est allouée pour réaliser des travaux admissibles de leur choix, sans tenir compte de l'ordre de priorité.
Voici la répartition des montants par municipalité