37 500 emplois à pourvoir dans la région de la Chaudière-Appalaches d'ici 2017
La ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches ainsi que ministre du Tourisme, madame Dominique Vien, vient tout juste d'annoncer les perspectives d'emploi 2013-2017 pour la région de la Chaudière-Appalaches.
Chiffres très révélateur pour les prochaines années, et ce, particulièrement pour les jeunes, car 37 500 emplois seront disponibles.
« Celles et ceux qui voudront intégrer le marché du travail au cours des prochaines années peuvent avoir confiance en l'avenir puisqu'ils auront accès à des possibilités d'emploi intéressantes dans la région », a indiqué la ministre Vien.
Le nombre d'emplois devrait d'ailleurs atteindre un sommet inégalé au cours de la prochaine décennie, car les importants projets créateurs de richesse sur lesquels mise le gouvernement du Québec, tels que la Stratégie maritime et la relance du Plan Nord, permettent le dépassement desdites prévisions.
Notons que, selon les prévisions d'Emploi-Québec, près de 725 400 emplois seront disponibles au Québec entre 2013 et 2017 et plus de la moitié (53 %) d'entre eux seront pourvus par des jeunes de moins de 25 ans qui ne sont pas encore sur le marché du travail.
Pour la période 2013-2022, on estime à 1 358 500 le nombre de postes qui seront à pourvoir, dont 58 % par les jeunes.
La proportion des Québécois et des Québécoises âgés entre 15 et 64 ans qui occupent un emploi (le taux d'emploi) devrait dépasser le dernier sommet enregistré pour atteindre 74,4 % en 2017 et 76,1 % en 2022.
De 2013 à 2022, l'emploi sera en hausse dans la grande majorité des 33 industries.
La croissance se concentrera du côté des services où la plus forte création d'emploi sera dans les soins de santé et l'assistance sociale, le commerce de détail et les services professionnels, scientifiques et techniques.
Dans le secteur de la production de biens, la création d'emplois profitera surtout à l'industrie de fabrication de matériel de transport, la fabrication d'aliments et de boissons ainsi qu'à l'industrie minière.
Au cours des années 2013 à 2022, quelque 1,1 millions de personnes au Québec devraient prendre leur retraite et il faudra les remplacer.
Sur cette période de dix ans, 20 % des besoins de main-d'uvre nécessiteront l'embauche de travailleurs de niveau professionnel, demandant généralement une formation universitaire.
En outre, près du tiers des postes à pourvoir exigera le niveau technique alors que 28 % des postes nécessiteront un diplôme d'études secondaires ou une courte formation en entreprise.