À la suite de la décision gouvernementale d'abolir le financement lié à la Route verte, les citoyens de partout au Québec se sont mobilisés; plus de 48 000 d'entre eux ont signé une pétition réclamant le maintien des sommes accordées pour l'entretien du réseau cyclable. La porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, Martine Ouellet, a d'ailleurs interpellé le gouvernement à ce sujet il y a quelques jours à l'Assemblée nationale. Jusqu'à présent, le ministre Poëti reste intransigeant.
Pour le Parti Québécois, les libéraux doivent répondre à l'importante pétition et rétablir les 2,8 millions alloués à l'entretien du réseau municipal de la Route verte annuellement. « La Route verte est un joyau du Québec. C'est plus de 5000 km qui bordent nos lacs, nos rivières, qui traversent plus de 400 municipalités. La Route verte, c'est aussi du développement économique. Seulement en ce qui a trait à la TVQ, elle rapporte 30 millions de dollars par année. Investir 2,8 millions pour en récolter 30, c'est ce qu'on appelle être rentable », a déclaré monsieur Harold LeBel, député de Rimouski et porte-parole de l'opposition officielle responsable de la région de Chaudière-Appalaches.
Dans toutes les régions du Québec, quelque 150 municipalités, des groupes sportifs et environnementaux, des gens d'affaires et la population réclament que le ministre des Transports, Robert Poëti, change son fusil d'épaule.
Le Parti Québécois a rappelé la richesse que représente la Route verte. « Le National Geographic a classé la Route verte parmi les 10 meilleurs réseaux cyclables au monde. Avec raison! Qu'on pense à la Véloroute des bleuets, au P'tit Train du Nord, au Petit-Témis... elle permet aux Québécois comme aux touristes de découvrir des sites formidables, sans compter qu'elle dynamise les régions », a conclu le député de Rimouski.