Mercredi dernier, la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, ainsi que le caucus de la région de la Chaudière-Appalaches, annonçaient l'octroi d'une aide financière de 750 000 $ sur 3 ans au Centre Ex-Equo.
Le projet financé a été sélectionné dans le cadre de l'appel de projets pour une bonification de la réponse aux besoins des victimes et des auteurs de violence sexuelle et conjugale.
Depuis 2019, plus de 1,1 G$ ont été investis afin de mettre en place plusieurs mesures visant à contrer la violence sexuelle et la violence conjugale. Par le financement d'organismes communautaires, le gouvernement reconnaît l'importance de leur rôle en la matière de lutte contre ces formes de violence.
L'organisme Ex-Equo a pour mission d'aider les hommes et les femmes qui sont aux prises avec un problème de comportement violent dans un contexte conjugal et familial et offre, ainsi, des services de toute nature en lien avec cette problématique, incluant des services pour adolescent.es et jeunes adultes.
Cet investissement permettra à l'organisme, qui détient déjà une expertise reconnue en la matière, de rehausser son offre de services en prévention, intervention et formation en délinquance sexuelle et violence conjugale pour les communautés de toute la Chaudière-Appalaches.
Martine Biron, députée des Chutes-de-la-Chaudière, ministre des Relations
internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine mentionnait que : « Pour mettre un terme à la violence sexuelle et à la violence conjugale, nous devons agir tant auprès des victimes qu'auprès des auteurs de violence. Les projets sélectionnés par le gouvernement sont des initiatives structurantes d'organismes experts principalement axées sur la prévention, l'intervention et la formation. Ces projets porteurs constituent un élément important de notre lutte contre la violence sexuelle et la violence conjugale. »
De son côté, Bernard Drainville, député de Lévis, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches affirmait que : « Pour briser le cycle de la violence, nous devons soutenir ceux qui choisissent de changer leur trajectoire et leur offrir des outils concrets pour construire des relations plus saines, plus respectueuses. Grâce à cet investissement, le Centre Ex-Equo pourra notamment poursuivre et renforcer son action préventive auprès des jeunes aux prises avec des comportements violents, limitant ainsi les risques de récidive à l’âge adulte. »
Enfin, Mathieu Rivest, député de Côte-du-Sud concluait que « Participer financièrement dans la lutte contre la violence sexuelle et la violence conjugale est une question de justice sociale. C’est une priorité pour notre gouvernement de mettre tout en œuvre pour enrayer ces comportements inacceptables. Je tiens à remercier le Centre Ex-Equo qui joue un rôle crucial dans cette lutte contre ces violences sexuelles et conjugales. »
Rappelons qu’à l’échelle nationale, ce sont plus de 30 organismes dans 14 régions qui sont visés par cette annonce.