À 29 ans, un Magnymontois possède déjà son GYM privé

Michael Mercier, 29 ans et copropriétaire d'Atelier Décor Mercier situé au 27 Avenue Sainte-Brigitte à Montmagny pratique le conditionnement physique depuis l'âge de 15 ans.

Ayant débuté ce sport au secondaire puisque, notamment, il cherchait à perdre du poids — chose qu'il a réussi brillamment à faire en perdant 85 lb – celui-ci s'est découvert une passion pour l'entraînement en salle qui perdure aujourd'hui.

À 5 pieds 11 pouces et pesant 200 lb tout en étant totalement naturel avec une masse adipeuse (masse grasse) très maigre, Michael possède une force herculéenne pour son poids.

En effet, il est en mesure de soulever une charge maximale au squat (jambes) de 500 lb tout en utilisant des charges de 130 lb par bras au « dumbell incliné » pour les pectoraux, ce qui est considérable pour un homme de son gabarit.

Par contre, son univers comme plusieurs pratiquant ce sport a chaviré, lorsqu'en 2020, le gouvernement du Québec a imposé la fermeture des salles d'entraînement en raison de la Covid.

Ce dernier ne s'est toutefois pas laissé abattre et, le lendemain de l'annonce gouvernementale, il s'est déplacé chez un marchand d'appareils de musculation de la région de Québec pour se procurer quelques machines, le temps que les choses se placent.

« Ce n'est pas compliqué, malgré la situation, je n'ai jamais arrêté de m'entraîner », a-t-il confié à CMATV Nouvelles.

Voyant par la suite que l'ouverture des salles d'entraînement n'était pas prévue à court terme dans les cartons de Québec et commençant à manquer de place dans son appartement situé au deuxième étage des locaux d'Atelier Décor Mercier, son père, Michel Mercier – figure bien connue de la capitale de l'oie blanche – lui a suggéré de mettre ses appareils dans leur entrepôt (Déco Surfaces l'Entrepôt) situé au 132 boulevard Taché Ouest.

C'est à ce moment-là que Michael Mercier s'est mis à magasiner d'autres appareils puisque la conjoncture le permettait.

Des opportunités qui ne passent pas tous les jours

Visiblement, le malheur des uns fait le bonheur des autres, car Michael a su profiter des opportunités qui se présentaient à lui en raison, malheureusement, des nombreuses fermetures définitives des salles d'entraînement de la province dues aux normes sanitaires imposées par le gouvernement Legault.

« Je voyais souvent des appareils que je voulais, cependant, pour les avoir, je devais acheter les équipements en lot, ce qui m'a néanmoins permis de faire le commerce d'appareils pendant un certain temps, tout en me procurant ceux dont j'avais besoin afin d'avoir un Gym à mon goût, et ce, pour beaucoup moins cher que si je m'étais procuré du neuf », a-t-il expliqué.

Sans entrer dans les détails de ses investissements, il évalue ses appareils de musculation (près de 60) à 350 000 $ au total (valeur à neuf), bien qu'il n'ait réellement pas autant déboursé pour avoir sa salle d'entraînement – salle digne des meilleurs Gyms du Québec.

Michael Mercier a même construit sa propre machine à « fly inclinée » pour les pectoraux, évaluée à près de 3 000 $ US, et ce, en se basant uniquement sur une photo.

Un gym privé point

M. Mercier affirme également qu'il ne s'agit pas d'une salle d'entraînement publique de sorte qu'il n'entre pas en compétition avec les salles d'entraînement locales. Seuls ses employés et certains membres de sa famille y ont accès, ce qui a permis à son personnel, dit-il, de garder le moral pendant le confinement.

Il offre cependant des suppléments alimentaires au grand public, ce qui lui permet d'en acheter à coût nul pour ses propres fins. Son petit kiosque se trouve par ailleurs au sein de l'entrepôt du boulevard Taché Ouest où sa salle d'entraînement est située.

Au total, ce passionné de conditionnement physique aura passé près de 20 heures par semaine pendant les deux dernières années afin de réaliser un de ses plus grands rêves, soit de posséder son gym privé – lui qui s'entraîne presque sept jours sur sept à raison de deux fois par jour…