Alain Blais blessé à la suite de l'accident.
En effet, Alain Blais 63 ans, ainsi que sa fille Véronique Blais 34 ans de Montmagny, étaient tous deux dans l'autobus lorsque le terrible accident est survenu sur l'autoroute en périphérie de la municipalité de North Hudson dans l'état de New York aux États-Unis, le vendredi 18 juillet passé.
Ces derniers étaient partis ensemble pour leur premier voyage père-fille.
Ils étaient censés aller voir les Yankees de New York jouer, mais le destin en a décidé autrement.
Rejoins par notre service de nouvelles une semaine jour pour jour après le tragique évènement, Alain Blais raconte...
« Ma fille et moi étions partis la veille (jeudi) dans un voyage organisé à New York par l'agence J'aimonVoyage.com.
Il était environ 8 h du matin, j'étais pratiquement le seul à ne pas dormir.
J'étais assis juste derrière le conducteur, car je voulais voir davantage le paysage.
Soudain, j'ai vu que le conducteur se rapprochait dangereusement de l'accotement.
J'ai alors lâché un cri simultanément avec une autre personne afin que le conducteur corrige sa route.
C'est à ce moment que j'ai perdu au moins cinq secondes de ma vie.
J'ai repris connaissance par la suite à environ 60 pieds de l'autobus, j'avais été éjecté du véhicule via le pare-brise avant.
Il y eut par la suite un lourd silence d'environ 5 à 10 secondes, jusqu'au moment où j'ai commencé à entendre des cris et des pleurs.
Je suis allé porter secours aux autres victimes de l'accident en compagnie du chauffeur qui ne cessait de s'excuser, tout en cherchant ma fille afin de vérifier si elle était bien en vie.
J'ai évidemment trouvé ma fille qui était visiblement sous le choc, mais j'étais heureux de la retrouver vivante.
Par la suite, les secours sont arrivés.
Nous avons été soignés et très bien traités par les autorités médicales de l'endroit.
Heureusement d'ailleurs que je me débrouillais bien en anglais, car j'ai pu communiquer facilement avec les enquêteurs locaux, afin de donner ma version des faits », raconte ce dernier.
Bien qu'il ait survécu à l'accident, monsieur Blais a tout de même souffert de blessures au visage ainsi que d'égratignures sur le corps.
Il affirme néanmoins que cet accident a complètement changé sa vision de la vie et que maintenant, ses priorités sont davantage axées sur l'essentiel et la famille. « La vie est si fragile », d'affirmer monsieur Blais.
Il considère aussi que sa survie dans l'accident est directement attribuable à un miracle. Cependant, il ne peut oublier les cris de la mère de Chelssy Mercier cherchant sa fille, une adolescente de 14 ans originaire de Lévis, décédée dans l'accident, coincée entre l'autobus et le sol.
Pour ce qui est de sa fille Véronique, elle s'en tire relativement bien physiquement avec seulement quelques ecchymoses, toutefois, cette dernière souffre d'un traumatisme psychologique et fait régulièrement des cauchemars à la suite de l'accident.
Ces derniers étaient partis ensemble pour leur premier voyage père-fille.
Ils étaient censés aller voir les Yankees de New York jouer, mais le destin en a décidé autrement.
Rejoins par notre service de nouvelles une semaine jour pour jour après le tragique évènement, Alain Blais raconte...
« Ma fille et moi étions partis la veille (jeudi) dans un voyage organisé à New York par l'agence J'aimonVoyage.com.
Il était environ 8 h du matin, j'étais pratiquement le seul à ne pas dormir.
J'étais assis juste derrière le conducteur, car je voulais voir davantage le paysage.
Soudain, j'ai vu que le conducteur se rapprochait dangereusement de l'accotement.
J'ai alors lâché un cri simultanément avec une autre personne afin que le conducteur corrige sa route.
C'est à ce moment que j'ai perdu au moins cinq secondes de ma vie.
J'ai repris connaissance par la suite à environ 60 pieds de l'autobus, j'avais été éjecté du véhicule via le pare-brise avant.
Il y eut par la suite un lourd silence d'environ 5 à 10 secondes, jusqu'au moment où j'ai commencé à entendre des cris et des pleurs.
Je suis allé porter secours aux autres victimes de l'accident en compagnie du chauffeur qui ne cessait de s'excuser, tout en cherchant ma fille afin de vérifier si elle était bien en vie.
J'ai évidemment trouvé ma fille qui était visiblement sous le choc, mais j'étais heureux de la retrouver vivante.
Par la suite, les secours sont arrivés.
Nous avons été soignés et très bien traités par les autorités médicales de l'endroit.
Heureusement d'ailleurs que je me débrouillais bien en anglais, car j'ai pu communiquer facilement avec les enquêteurs locaux, afin de donner ma version des faits », raconte ce dernier.
Bien qu'il ait survécu à l'accident, monsieur Blais a tout de même souffert de blessures au visage ainsi que d'égratignures sur le corps.
Il affirme néanmoins que cet accident a complètement changé sa vision de la vie et que maintenant, ses priorités sont davantage axées sur l'essentiel et la famille. « La vie est si fragile », d'affirmer monsieur Blais.
Il considère aussi que sa survie dans l'accident est directement attribuable à un miracle. Cependant, il ne peut oublier les cris de la mère de Chelssy Mercier cherchant sa fille, une adolescente de 14 ans originaire de Lévis, décédée dans l'accident, coincée entre l'autobus et le sol.
Pour ce qui est de sa fille Véronique, elle s'en tire relativement bien physiquement avec seulement quelques ecchymoses, toutefois, cette dernière souffre d'un traumatisme psychologique et fait régulièrement des cauchemars à la suite de l'accident.
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