Frédéric Lefebvre, 34 ans de Montréal qui a multiplié les conquêtes masculines dans la MRC de Montmagny sans avertir ses partenaires qu'il était porteur du VIH et qui a été récemment accusé de quatre chefs d'agression sexuelle en lien avec ces omissions volontaires, était de retour lundi au palais de justice de Montmagny pour son enquête sous cautionnement.
Cependant, le juge Sébastien Proulx qui présidait le tribunal a pris sa décision pour la remise en liberté de Lefebvre en délibéré puisqu'il désirait peser le pour et le contre de la situation, tout en prenant compte des jurisprudences dans de cas semblables, pour finalement rendre sa décision mercredi matin, ce qui est rarissime à cette étape des procédures.
Bien qu'il y ait une ordonnance de non-publication de tous détails relatif à la cause jusqu'à la fin du procès, ce qui indique qu'il ne peut y avoir révélation de certains faits, il demeure tout de même que le juge Proulx a octroyé la liberté à l'accusé moyennant une somme d'argent, des garanties morales, que l'accusé se rapporte deux fois par semaine dans un poste de police proche de sa résidence à Montréal, une interdiction de sortir et de se retrouver dans les bars, une interdiction de fréquenter les réseaux sociaux, de sortir du pays et de consommer des drogues et alcool ainsi que de posséder une arme, etc...
Si, au final, Frédéric Lefebvre devait être reconnu coupable, il pourrait recevoir quatre sentences à vie, toutefois, n'ayant pas de minimum prévu par la loi dans de telles circonstances, les peines selon les autres cas similaires varient de 1 an de détention à 11 ans.
Lefebvre devrait être de retour en cour le 6 octobre prochain pour la suite des procédures.