Selon Action chômage, l’hiver qui arrive s’annonce encore très long pour plusieurs prestataires d’assurance-emploi.
Alain Lagacé, porte-parole d’Action chômage et de la coalition d’assurance emploi du Bas-Saint-Laurent, affirme que le taux de chômage actuel dans la région, fait en sorte que les travailleurs qui se qualifient avec le nombre d’heures requis ont droit à une période de prestation de 18 semaines, ce qui fera en sorte que plusieurs d’entre eux vont voir leurs prestations se terminer en février 2017.
De plus, le plus petit diviseur pour notre région est de 19 et la plupart de ces travailleurs ont travaillé 15 ou 16 semaines et si l’on divise ce qu’ils ont gagné par 19, le résultat fait en sorte que plusieurs perdent entre 25 $ à 75 $ par semaine.
Monsieur Lagacé rappelle ainsi qu’avant avril 2013, on prenait les 14 meilleures semaines pour établir le taux de prestations. À titre comparatif, les travailleurs saisonniers de la Gaspésie avec le même nombre d’heures de travail touchent 14 semaines de plus et le plus petit diviseur est encore 14 pour eux.
Devant cette situation, la coalition d’assurance emploi du Bas-Saint-Laurent demande une rencontre dans les plus brefs délais avec l’honorable Jean-Yves Duclos pour lui faire part de cette situation critique pour plusieurs travailleurs saisonniers de la région qui va aussi grandement affecter, selon eux, notre économie régionale à court terme.
Pour la coalition, il est primordial de rétablir les cinq semaines supplémentaires qui avaient été coupées par le gouvernement précédent en septembre 2012 et que le taux de prestation soit établi avec les 14 meilleures semaines dans la période de référence sans tenir compte du taux de chômage comme c’était le cas avant avril 2013.
Rappelons que les membres de la coalition avaient rencontré durant l’été l’honorable Diane Lebouthillier ministre du Revenu national pour lui faire part de cette situation qui doit être, selon eux, corrigée au plus vite. De plus, monsieur Rémi Massé, député d’Avignon, La Mitis, Matane et Matapédia a aussi été rencontré pour lui expliquer la réalité auxquels les travailleurs saisonniers de la région sont confrontés.