Le Service numérique québécois en prévention du suicide (suicide.ca) a dévoilé jeudi son nouveau numéro court de messagerie texte : le 535353.
Notons que le numéro long 1 855-957-5353 demeure toujours disponible et peut être utilisé en tout temps.
Avec ce nouveau numéro court de messagerie texte, qui sera plus facile à retenir et à utiliser, l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS), qui pilote suicide.ca, souhaite faciliter l’accès aux ressources d’aide disponibles.
Mentionnons que cette messagerie texte offre un accès à des intervenants spécialisés en prévention du suicide, partout au Québec, de façon confidentielle, et ce, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Il s’agit donc d’un ajout aux services existants, et d’un complément visant à augmenter l’accessibilité du service et sa disponibilité en toutes circonstances, renforçant ainsi le filet humain dans les espaces Web.
Par ailleurs, rappelons que plusieurs ressources d’aide sont disponibles pour les personnes en détresse, qui pensent au suicide, pour leurs proches ainsi que pour les personnes endeuillées par le suicide.
Ces outils sont accessibles en tout temps, partout au Québec, sur le site Web (www.suicide.ca), par téléphone (1 866 APPELLE [277-3553]), par texto (535353) et par clavardage.
Soulignons qu’actuellement, 50 % des utilisateurs du service d’intervention de Suicide.ca ont moins de 25 ans.
« À l’AQPS, nous sommes portés par la vision qu’il est possible de bâtir un Québec sans suicide et nous déployons tous les moyens à notre disposition afin que chaque Québécois et chaque Québécoise dise non au suicide, d’abord pour soi-même, pour ses proches et pour sa communauté. L’annonce d’aujourd’hui s’inscrit dans cette perspective et j’invite tous ceux ayant besoin d’aide à utiliser les services de soutien disponibles. Nous pouvons tous jouer un rôle en prévention du suicide : demander de l’aide lorsque l’on en ressent le besoin, tout comme faire la promotion des ressources d’aide dans son entourage sont des façons de s’engager en prévention du suicide», a conclu Jérôme Gaudreault, directeur général de l’AQPS.