Être curieux, beaucoup de travail, un engagement professionnel à livrer une information de qualité et une démarche journalistique indépendante, impartiale, honnête et responsable, tel est le message qu'a laissé Alain Gravel aux étudiants de l'option Médias lors d'une rencontre qui a eu lieu le mardi 6 mai au Cégep de La Pocatière.
Michel Chassé-L'Oie blanche
Invité par le Cégep, M. Gravel a partagé son parcours et ses grandes couvertures journalistiques, entre autres par le biais de l'émission «Enquête», avec les étudiants et quelques citoyens.
«Oui, l'émission Enquête coûte très cher à produire. J'ai une grosse équipe autour de moi et les risques de poursuites sont énormes. Non, l'émission n'est pas rentable sur le plan financier; mais elle le devient pour la société en général quand elle débouche sur une commission d'enquête comme la commission Charbonneau» lance-t-il.
S'il a eu peur? «Au début, il y eu un inconfort: pas de menaces, mais des messages. Aussitôt qu'on s'est retrouvé en onde, tout a cessé. Faut comprendre qu'il s'agit d'hommes d'affaires et qu'il n'ont pas avantage à s'en prendre à un personnage public» d'expliquer M. Gravel.
«J'ai peur d'une chose: faire des erreurs. Il faut des années pour bâtir une crédibilité et une seule erreur pour que tout s'écroule» ajoute le célèbre journaliste.
À la suite des récentes coupures à Radio-Canada, l'émission «Enquête» perd trois journalistes et un réalisateur. S'il s'engage à ne faire aucun compromis sur la qualité de l'information, il ne garantit rien sur le nombre d'émissions qui pourrait peut-être diminuer: «Faudra voir» de conclure M. Gravel.
Michel Chassé-L'Oie blanche
Invité par le Cégep, M. Gravel a partagé son parcours et ses grandes couvertures journalistiques, entre autres par le biais de l'émission «Enquête», avec les étudiants et quelques citoyens.
«Oui, l'émission Enquête coûte très cher à produire. J'ai une grosse équipe autour de moi et les risques de poursuites sont énormes. Non, l'émission n'est pas rentable sur le plan financier; mais elle le devient pour la société en général quand elle débouche sur une commission d'enquête comme la commission Charbonneau» lance-t-il.
S'il a eu peur? «Au début, il y eu un inconfort: pas de menaces, mais des messages. Aussitôt qu'on s'est retrouvé en onde, tout a cessé. Faut comprendre qu'il s'agit d'hommes d'affaires et qu'il n'ont pas avantage à s'en prendre à un personnage public» d'expliquer M. Gravel.
«J'ai peur d'une chose: faire des erreurs. Il faut des années pour bâtir une crédibilité et une seule erreur pour que tout s'écroule» ajoute le célèbre journaliste.
À la suite des récentes coupures à Radio-Canada, l'émission «Enquête» perd trois journalistes et un réalisateur. S'il s'engage à ne faire aucun compromis sur la qualité de l'information, il ne garantit rien sur le nombre d'émissions qui pourrait peut-être diminuer: «Faudra voir» de conclure M. Gravel.
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