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Alain Grenier traite à mots couverts les libéraux et le ministre Bolduc de menteurs

Lors de son passage sur les ondes de CMATV vendredi matin, le président de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud n'a pas mâché ses mots en décrivant le comportement du gouvernement libéral depuis son élection, surtout en ce qui concerne les fusions imposées des commissions scolaires du Québec.

« Je suis déçu de voir un gouvernement faire le contraire de ce qu'il nous avait promis, ça je n'en reviens pas! Comment encore croire ces gens après ce qui s'est passé? », s'est questionné le président Grenier.

Monsieur Grenier a tenu à rappeler à la population de la Côte-du-Sud, les dernières abolitions en région, comme les CLD, la CRÉ, les coupures envisagées dans les Carrefours jeunesses-emplois, et maintenant dans les commissions scolaires.

« Si j'étais le maire de Montmagny, je commencerais sérieusement à m'inquiéter », a commenté ce dernier.

Alain Grenier a d'ailleurs rappelé que la fusion des commissions scolaires de Beauce-Etchemin, de la Côte-du-Sud et des Appalaches, n'apporterait pas nécessairement des revenus supplémentaires, mais pourrait coûter plus cher.

Il a donné en exemple les fusions des commissions scolaires de 1998 sous le gouvernement du Parti Québécois, qui ont nécessité plusieurs millions de dollars supplémentaires, au trésor public.

De plus, toujours selon le président, la logistique de la nouvelle commission scolaire pourrait poser problème puisque la distance pour les déplacements des employés combinée à la coordination des syndicats en place ainsi que de la problématique de gestion des autobus scolaires sera difficile à organiser.

Pour l'instant, Alain Grenier devra rencontrer les employés qui sont dans le doute au sujet de leur avenir, et rencontrera également bientôt, le député libéral de Côte-du-Sud, Norbert Morin ainsi que la ministre du Tourisme responsable de la région de Chaudière-Appalaches, Dominique Vien, afin de trouver un terrain d'entente sur les fusions imposées.

Pour ce qui est d'ajustement, en ce qui concerne les nouvelles commissions scolaires, le ministre Bolduc aurait dit qu'il était ouvert à des petites modifications, mais que si les demandes étaient trop compliquées, il serait encore plus radical avec ces dernières.

Malgré tout, Alain Grenier a assuré que la priorité demeure et demeurera toujours la qualité des services en éducation octroyée aux jeunes de la région.
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