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Alexandre Hanbury prend finalement la direction du pénitencier

C'est mardi en après-midi au palais de justice de Montmagny qu'Alexandre Hanbury 26 ans, résidant dans la région  a reçu sa sentence relativement à 7 sept chefs d'accusation, dont 5 pour voies de fait commis à l'endroit d'une jeune femme d'âge mineur.

Les méfaits  reprochés à Hanbury se sont produits entre le 2 et le 7 juin 2017 lorsque celui-ci a agressé, violenté, séquestré et menacé de mort une jeune femme d'âge mineur. Il avait récemment plaidé coupable aux cinq chefs d'accusation de voies de fait portés contre lui.

L'Avocat d'Hanbury, Me Francis Paradis demandait deux ans moins un jour pour l'accusé, et ce, sans compter les mois déjà passés en prison, tandis que le procureur à la couronne, Me Marcel Guimont, demandait 24 mois ferme pour ce dernier, notamment pour qu'il  purge sa peine au pénitencier, et non dans une prison provinciale.

Le juge Sébastien Proulx, dans sa décision a pris en compte le passé criminel d’Hanbury – reconnu coupable en 2011 pour cinq chefs d’introduction par effraction et condamné en 2015 pour avoir fait de l’intimidation auprès d’une personne associée au système judiciaire – son penchant pour la violence amplifiée par son trouble de la personnalité limite et la gravité des accusations pour lesquelles il a plaidé coupable et par le fait que celui-ci avait déjà eu plusieurs chances de s’amender, ce qu’il n’a visiblement pas fait…

Le magistrat s’est donc positionné en faveur des recommandations de la défense en imposant une peine de 24 mois à Hanbury, pour les cinq chefs d’accusation de voies de fait, en plus de 12 mois pour ne pas s’être conformé aux ordonnances de probation auxquelles il avait été soumis par le passé.

Alexandre Hanbury a donc pris le chemin du pénitencier pour une durée de 36 mois. À sa sortie, celui-ci sera soumis à une ordonnance de probation de 36 mois aux conditions obligatoires de garder la paix.

Il lui sera également interdit d’entrer en contact avec la victime et les membres de sa famille immédiate, incluant tout nouveau conjoint de la victime le cas échéant. Il devra aussi s’inscrire dans un programme où il suivra une thérapie afin de soigner son trouble de personnalité limite.

 

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