Aller au contenu

Appel urgent à l'action du Gouvernement pour sauver le réseau des CPE

Crédit photo: Jean Carbonneau

Jeudi le 6 février dernier, près de 13 000 travailleuses et travailleurs des Centres de la Petite Enfance (CPE) affiliés à la Confédération des Syndicats Nationaux (CSN) ont poursuivi leur mouvement de grève. 

Cette deuxième journée de mobilisation s'inscrivait dans un conflit qui dure depuis plus de neuf mois, alors que la convention collective des CPE a expiré en avril 2023. L'objectif de ces journées de grève est de mettre la pression sur le gouvernement du Québec, accusé par les syndicats de ralentir inutilement les négociations.

Les demandes des travailleuses et travailleurs sont claires soit des conditions de travail améliorées, une meilleure rémunération pour attirer et retenir le personnel, ainsi que des primes pour compenser la disparité régionale, notamment pour les CPE situés dans les régions éloignées. L'une des principales revendications est aussi d'améliorer la qualité des services offerts aux enfants, notamment par des ratios plus équilibrés entre éducatrices et enfants et un meilleur soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers.

« La situation est critique et le réseau des CPE est en péril », a déclaré Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). « Le gouvernement doit entendre les propositions des travailleuses et prendre des mesures immédiates pour sauver ce réseau vital pour nos enfants. »

Les travailleuses de ces établissements, en grande majorité des femmes, sont en première ligne dans la gestion de la crise de la pénurie de main-d'œuvre qui touche, de manière alarmante, le secteur des CPE. En dépit de leurs efforts pour attirer l'attention du gouvernement, aucune avancée substantielle n'a été enregistrée.

Cette grève affecte de nombreux parents à travers la province, car elle touche plus de 400 CPE affiliés à la CSN, représentant 80 % des CPE syndiqués au Québec, dont le CPE LE Farfadet de Montmagny.
 

La CSN a annoncé une troisième journée de grève pour le 17 février, en raison de l'absence de progrès dans les négociations. Les travailleuses des CPE attendent des actions concrètes du gouvernement pour valoriser ces emplois essentiels et ces derniers sont invités à se tenir informés auprès de leur CPE des évolutions de la situation et des impacts sur les services.

Rappelons que le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres de la petite enfance de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN) représente plus de 1 500 travailleuses de 64 CPE de la région et est affilié à La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).
 

Commentaires