Collaboration l'Oie Blanche
C'était un grand jour de cérémonie, mercredi dernier, chez Paber Aluminium de Cap-Saint-Ignace alors qu'on procédait à une remise officielle de diplômes pour 13 finissants/employés qui ont complété le programme d'études professionnelles en Fonderie.
Depuis janvier 2012, des enseignants de la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay ont en effet dispensé près de 400 heures de cours, directement en entreprise, et ce, selon l'horaire des différents quarts de travail des employés, afin de permettre à ceux-ci de rencontrer les exigences du DEP en Fonderie, tel que prévu par le ministère de l'Éducation.
La direction de Paber Aluminium vient ainsi palier à un sérieux manque de main-d'uvre spécialisée dans ce domaine. Il faut dire que les centres de formation sont situés à Saguenay et à Trois-Rivières. «Depuis dix ans que l'on accueille des finissants de ces régions et sur une vingtaine de travailleurs embauchés, un seul est encore à notre emploi», a mentionné la directrice des opérations chez Paber Aluminium, Mme Geneviève Paris, qui sera bientôt la 14e diplômée de ce programme en usine.
Une grande fierté était visible sur le visage de ces travailleurs qui ont entre un an à 15 ans d'expérience et dont le niveau moyen de scolarité était de 3e secondaire. «Avec ce diplôme en poche, ils viennent d'acquérir une formation théorique et aussi pratique qui leur permet d'être beaucoup plus polyvalents aux niveaux des différents postes de production et d'améliorer leurs conditions de travail», ajoute Mme Paris en précisant qu'il s'agissait d'un investissement de plus de 50 000$, en plus du soutien pour environ 100 000$ d'Emploi Québec.
«La formation en usine représente un défi très important. Il faut être convaincu que ce sera profitable à moyen et long terme lorsqu'on embarque dans un tel défi, autant auprès du département des ventes qu'au cur de l'équipe de planification et de production afin de s'ajuster aux horaires de cours et d'examens. Cependant, à présent, tous se réjouissent de ce succès et la porte n'est pas fermée pour une deuxième cohorte aux cours des prochaines années», a-t-elle ajouté, heureuse de conclure ce grand projet par cette remise de diplômes toute particulière.
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Sylvain Fournier
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