Le Journal de Québec faisait mentions, il y a quelques semaine, que l’attente pour une chirurgie orthopédique, principalement de la hanche et du genou, pouvait s’étirer jusqu’à plus d’un an dans certains cas. Nous avons donc contacté Mireille Gaudreau du Service des communications externes et des relations publiques du CISSS de Chaudière-Appalaches afin de savoir qu’elle était la situation à Montmagny.
Madame Gaudreau rapporte qu’il y a une nette amélioration, depuis six mois, dans les listes d'attente en orthopédie à Montmagny. Elle affirme que le nombre de patients en attente pour une chirurgie depuis plus de six mois à diminuer de près de 80 %, pour se chiffrer à 36 au mois d’août 2016, comparativement à 167 au mois de février. Selon elle, à l’automne, il n’y aura plus aucun patient en attente depuis plus d’un an, alors qu’il y en avait 62 au mois de février dernier.
Mais qu’est-ce qui explique une si grande amélioration? Selon madame Gaudreau, trois facteurs principaux viennent expliquer ce changement drastique.
Tour d’abord, l’hôpital de Montmagny effectue une meilleure gestion de l’attribution des priorités opératoires en fonction des listes d’attente, c'est-à-dire qu’elle offre, lorsque possible, une journée d’opération additionnelle à l’orthopédie chaque mois. « L’hôpital compte quatre salles d’opération. Lorsqu'il y a des salles de disponibles, à l'occasion, on priorise l'orthopédie », nous a mentionnée madame Gaudreau.
Puis, l’hôpital a offert à certains patients, qui étaient en attente depuis longtemps, de se faire opérer à l’hôpital de Saint-Georges de Beauce, en raison de leur liste d’attente moins remplie. Cette proposition se faisait sur une base volontaire. Environ 50 patients ont accepté l’offre, et la grande majorité d’entre eux a été opérée.
Finalement, l’hôpital maximise le temps opératoire par jour en s’assurant de ne pas avoir de délais importants entre les opérations et de bien remplir chaque programme opératoire.
« L'objectif est de ramener les listes d'attente en orthopédie en bas de six mois et nous sommes sur la bonne voie », a conclu madame Gaudreau.
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