Alors que l'audition au tribunal administratif du travail concernant deux plaintes portées contre la députée-ministre, Marie-Eve Proulx par un de ses anciens employés (Christian Picard) n'aura pas lieu en raison d'une entente de principe entre les deux parties, le chroniqueur politique du 98,5, M. Bernard Drainville estime ne pas comprendre les raisons qui font en sorte que la députée de Côte-du-Sud est toujours ministre alors que la CAQ aurait d'autres femmes qui pourraient aisément prendre la relève.
En effet, c'est dans sa chronique de vendredi dernier à l'émission de Paul Arcand que l'ex-politicien s'est prononcé au sujet de Marie-Eve Proulx.
« Elle s'en tire à très bon compte, car elle aurait dû témoigner s'il n'y avait pas eu d'entente hors cour et aurait dû s'expliquer ; pas juste sur les plaintes, mais sur la façon dont elle traite ses employés de façon générale. Au dernier décompte, c'était 17 employés en un peu plus de 2 ans qui ont quitté son bureau (…) tu as plusieurs témoignages depuis plus d'un an qui ont été rapportés et qui font état d'un climat toxique dans son entourage à son bureau. On parle d'une ministre qui a de la difficulté à gérer ses relations humaines, une ministre qui a tenu à répétition des propos blessants, dégradants, irrespectueux. Moi, j'ai parlé à plusieurs personnes et elle est capable d'être méchante et d'humilier et de tomber dans les attaques personnelles… », a expliqué Bernard Drainville.
Ce dernier a également rappelé que, récemment, la ministre Proulx avait perdu des plumes puisqu’elle n’était désormais plus responsable de la région de Gaspésie-Iles-de-la-Madelaine.
« Moi, j’me pose des questions, d’abord, tu ne peux pas exclure qu’il n’y aura pas d’autres plaintes portées contre elle et, deuxièmement (…) pourquoi est-elle encore là ? Je comprends qu’elle fait partie de premiers disciples de François Legault du temps de “Force jeunesse”, et du temps de la fondation de la CAQ (…) je vais te dire une affaire, j’ai de la misère à m’expliquer pourquoi elle est encore ministre, puisque la cheffe de cabinet adjointe du premier ministre était au courant de son comportement, moins d’un an après sa nomination », a renchéri le chroniqueur.
Bernard Drainville croit ainsi qu’il y a d’autres femmes compétentes qui pourraient naturellement prendre les fonctions de Marie-Eve Proulx au sein du caucus de la CAQ.
« C’est un mystère pour moi, pourquoi elle est encore là ! », a conclu l’ex-politicien.
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