Aller au contenu

Bernard Généreux accueille deux élus municipaux de Mont-Carmel lors de leur passage au CRTC

Le député fédéral de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux a accueilli la semaine dernière à Ottawa le maire, Pierre Saillant de Mont-Carmel ainsi que le conseiller municipal, Lucien Dionne.

Les deux élus du Haut-Pays de Kamouraska étaient de passage dans la région de la capitale nationale du Canada afin de participer à une audience du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), qui procède actuellement à un examen des services sans-fil mobiles au Canada.

Leur comparution devant l’organisme fédéral de réglementation a permis de faire connaître la réalité et les défis qu’éprouvent les communautés rurales en matière d’accès à la téléphonie cellulaire.

Messieurs Saillant et Dionne ont évoqué, non seulement les « barrières naturelles » occasionnées par la topographie accidentée de la Côte-du-Sud, mais également des « barrières artificielles » existantes lorsqu’un fournisseur de service s’accapare d’une portion du spectre aux enchères, mais qui tarde à le développer, bloquant ainsi l’accès à des compétiteurs qui seraient autrement prêts à investir, si les fréquences étaient disponibles.

La délégation de Mont-Carmel souhaite également que le CRTC désigne la téléphonie cellulaire comme un service essentiel d’urgence, citant des exemples récents où les services d’urgence n’ont pu être rejoints, faute d’une couverture cellulaire adéquate.

« Voilà un mois, il y a quelqu’un en motoneige qui s’est cassé une jambe chez nous. Ça a pris beaucoup de temps avant que l’on vienne à son aide », a indiqué Monsieur Saillant.
« Si nous avions eu l’accès au cellulaire, ça aurait pris moins de temps pour lui venir en aide, » a expliqué Pierre Saillant.

Le député Bernard Généreux continue à souligner l’importance de l’accès à Internet haute vitesse et à la téléphonie cellulaire dans la circonscription, tout en dénonçant l’empressement des libéraux et néodémocrates à plafonner les tarifs et les réduire de manière unilatérale pour des raisons électoralistes.

Il rappelle par ailleurs que cela risque de mettre en péril les investissements des télécoms en régions rurales.

« Dans bien des cas, les gens qui m’interpellent ne le font pas pour demander qu’on baisse leur facture de 60 à 50 $, ce qu’ils veulent c’est d’avoir accès au service avant tout », a rappelé M. Généreux.

Commentaires