Aller au contenu

Bernard Généreux appui la décision de nommer une députée antiavortement à la présidence du comité parlementaire de la Condition féminine

Bien que le député conservateur de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux ne partage pas les idées sur l’avortement de la députée albertaine du PCC, madame Rachael Harder, il appuie cependant sa nomination à la présidence du comité parlementaire chargé de faire avancer les droits des femmes au pays.

Ce qui devait n’être qu’une formalité mardi, s’est rapidement transformé en roman-savon parlementaire.

En effet, les députés libéraux du Comité permanent de la condition féminine ont quitté en bloc la rencontre après que les conservateurs aient soumis le nom de leur collègue Rachael Harder pour la présidence.

Rappelons que Mme Harder est reconnue pour être une élue pro-vie, ayant notamment promis d’appuyer un projet de loi contre l’avortement.

 

Selon les libéraux et le NPD, le chef conservateur Andrew Scheer aurait volontairement choisi Rachael Harder, accusant celui-ci de vouloir plaire à la frange sociale de la base conservatrice, ce que nie le principal intéressé.

Pour Bernard Généreux, madame Harder a droit à ses opinions et, dans ce cas bien précis, les libéraux manquent d’ouverture…

« Les comités de parlementaires sont censés être indépendants et les membres sont libres de choisir d’eux-mêmes un(e) président(e) ou un(e) vice-président(e). Madame Harder a droit à ses opinions personnelles, bien que je ne partage pas la sienne sur cet enjeu qui est réglé depuis des décennies. Nous, les conservateurs, acceptons de travailler avec des personnes ayant des opinions différentes et nous nous respectons entre nous. Il faut cesser d’en faire un procès orwellien qui cherche à criminaliser la pensée. Pour un parti « ouvert », les libéraux ont manqué d’ouverture. Ils veulent changer le cours des événements, parce qu’ils n’ont pas une bonne rentrée parlementaire en raison de leur plan irréfléchi de s’attaquer aux petites entreprises pour tenter de combler leur déficit, » a conclu  le député conservateur.

Commentaires