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Bernard Généreux appuie le recours de sa formation politique au programme de subvention salariale

Alors que les conservateurs ont amassé un total de 30,8 millions pour l'ensemble de l'année 2019, comparativement à 21 millions pour les libéraux, 8 millions pour le Nouveau Parti démocratique (NPD) et 6,5 millions pour les verts ainsi que 1,8 million pour le Bloc Québécois, le PCC a recours au programme de subvention salariale fédéral – programme couvrant 75 % des salaires, jusqu'à un maximum de 847 $ par semaine, par employé pour les entreprises et organisations admissibles – afin de rémunérer ses employés durant la pandémie de COVID-19.

Il n'est d'ailleurs pas le seul parti politique au fédéral à avoir demandé le PCU puisque le PLC a également recours à ce fond. Quant au NPD et le Parti vert, ils en ont déjà fait la demande.

Seul le Bloc Québécois n'a pas sollicité cette subvention, car il juge qu'il n'en a pas besoin.

Bien que le député conservateur de la circonscription de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux se dise mal à l'aise avec la position de son parti, il a refusé à deux reprises de définir sa pensée et de dire clairement s'il était pour ou contre le recours au PCU par sa formation politique.

« Je suis mal à l'aise avec ça mais c'est une décision unilatérale du Fonds conservateur ».

Visiblemement, ce dernier se range derrière la décision des instances de son parti.

 « C'est une décision du Fonds conservateur pour les employés du parti. La décision a été prise parce que comme beaucoup de Canadiens, d'organisations et d'organismes sans but lucratif, la crise de la COVID-19 a un impact sur l'équipe, le parti et les opérations », a expliqué Bernard Généreux.

Rappelons également que les conservateurs ont récolté près de 4 millions $ pour le premier trimestre 2020 et que le Parti libéral a recueilli 2 millions $ en dons.

Pour le chef du Bloc Québécois, il est inacceptable que le PCC et le PLC se financent par l'entremise du PCU alors que ces deux formations politiques ont des millions de dollars dans leur coffre.

« Les travailleurs ont besoin d'emplois. Les entreprises ont besoin de travailleurs et de soutien aux frais fixes. […] Quelle que soit la durée de la crise, il ne faut abandonner personne. Au lieu de faire cela, le Parti libéral de Justin Trudeau se finance avec l'argent de ses propres programmes. Des programmes qui ont été créés pour éviter la faillite à des entreprises et à des particuliers servent aujourd'hui à financer les deux partis les plus riches du Canada », a déclaré Yves-François Banchet, rapporté récemment par La Presse.

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