Le député conservateur de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, M. Bernard Généreux a récemment constaté une grande accumulation de retards dans le traitement de demandes de parrainage de conjoints et de permis de travail au cours des derniers mois.
Il souhaite ainsi que le gouvernement trouve une solution pour traiter ceux-ci en priorité.
Le député reconnaît qu’il est inévitable que l’enjeu de la COVID-19 ait des répercussions sur le nombre des nouveaux arrivants pouvant être accueillis par le Canada, soulignant que les Canadien(ne)s appuient largement le resserrement de mesures à la frontière pour décourager les voyages non essentiels et freiner l’importation de nouveaux variants du virus au pays.
Il souligne toutefois que cela n’excuse aucunement le gouvernement qui, selon lui, échoue à répondre aux demandes de Canadien(ne)s souhaitant parrainer un conjoint actuellement coincé à l’extérieur du pays.
« Le délai habituel de 12 mois pour un parrainage de conjoint est passé à 24 mois, et cette semaine, on m’apprend qu’aucun échéancier n’est désormais garanti pour de telles demandes – le gouvernement semble avoir lancé la serviette. Plusieurs de ces conjoints habitent des pays dont les ressortissants doivent obtenir des visas de visiteurs pour venir au Canada en tant que touristes, alors que l’exemption offerte par le gouvernement pour permettre la venue de membres de la famille immédiate au pays pendant la pandémie ne s’applique pas à de tels cas », a déploré le député local.
En plus des délais constatés pour le parrainage de conjoints, M Généreux indique que son bureau éprouve également de la difficulté à faciliter l’émission de permis de travail pour des demandeurs déjà en sol canadien.
Selon lui, la pénurie de main-d’œuvre et la réduction d’immigrants de l’extérieur devrait inciter le gouvernement à régler plus rapidement les cas de personnes déjà au pays qui souhaitent travailler.
« De toute évidence, le gouvernement Trudeau tente de jongler avec tous les types de demandes simultanément, alors que IRCC devrait revoir ses habitudes de travailler en silo et accorder plus de priorité aux conjoints en attente et aux personnes sur notre territoire qui seraient aptes à travailler dès demain si leur permis de travail pouvait être émis. Avec près de 300 000 fonctionnaires fédéraux à travers le pays qui ont été largement épargnés par les impacts économiques de la pandémie, on devrait s’attendre à ce que le gouvernement fasse preuve d’imagination et en réassigne un nombre suffisant pour réduire les délais de traitement », a conclu M. Généreux.