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Bernard Généreux fait le point sur la fin de la session parlementaire de l'année 2018

La Chambre des communes ayant cessé ses travaux à Ottawa le 13 décembre 2018, le député Bernard Généreux tient à revenir sur les sujets qui l’ont marqué au cours de l’automne, et ceux qui demeureront dans l’actualité d’ici la prochaine élection fédérale prévue en octobre 2019.

L’enjeu des finances publiques demeure une situation préoccupante pour le député de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup et l’opposition conservatrice.

M. Généreux rappelle ainsi que le Parti libéral de Justin Trudeau s’était engagé en 2015 à trois déficits « modestes » d’environ 10 milliards $ par année, ainsi qu’un retour à l’équilibre budgétaire pour l’année 2019, mais que finalement, les déficits cumulatifs atteindront près de 80 milliards $ de nouvelles dettes après les quatre années au pouvoir du gouvernement Trudeau.

« Nous avons demandé au gouvernement à plusieurs reprises de nous indiquer quand le budget sera équilibré. Sachant très bien qu’ils n’y arriveront pas au cours de ce premier mandat, les libéraux refusent de répondre, et selon les chiffres publiés par l’énoncé économique du ministre Morneau du 21 novembre 2018, les libéraux ont déjà lancé la serviette en projetant des déficits même au-delà de l’année 2023-2024, l’année où se terminerait un éventuel deuxième mandat! », indique Bernard Généreux.

Selon les données du ministère des Finances du Canada, les déficits pourront s’étendre jusqu’en 2045, représentant huit mandats consécutifs de quatre ans, en supposant l’élection de gouvernements majoritaires.

« Par souci envers les générations futures, les Canadiens ne peuvent se permettre de réélire un gouvernement libéral en 2019 pour un deuxième mandat, surtout en sachant qu’il ne prévoit même pas respecter leurs engagements avant d’avoir terminé un huitième mandat », estime M. Généreux.

Hormis les hausses d’impôts qui sont à prévoir pour rembourser les dettes additionnelles assumées par le gouvernement actuel, M. Généreux a dénoncé le plan libéral d’imposer une nouvelle taxe carbone pancanadienne qui risque de faire augmenter le coût de la vie, surtout en milieu rural où on retrouve des populations vieillissantes avec des revenus fixes. (Discours en Chambre le 4 décembre 2018).

Le député a également rappelé que le gouvernement ne donne pas l’heure juste aux Canadiens lorsqu’il est question de communiquer avec transparence les coûts additionnels que les consommateurs devront assumer pour leurs déplacements. De son côté, son collègue Pierre Poilievre, ministre du cabinet fantôme responsable pour les Finances, avait tenté d’obtenir une évaluation de l’impact financier qu’aura une taxe sur lecarbone de 20$ à 50$ la tonne sur une famille canadienne de la classe moyenne, les chiffres des documents fournis par le gouvernement suite à une demande d’accès à l’information ont été caviardés.

En ce qui concerne le Québec, le député précise que « la province participe déjà à une bourse du carbone qui est conforme (au taux de 50$ la tonne), alors la taxe libérale ne s’appliquera pas pour l’instant, mais attendons de voir ce qui s’en vient » a averti Bernard Généreux.
 

« Dans une note interne du ministère de l’Environnement révélée en mars 2017, le gouvernement a admis que sa taxe sur le carbone à 50$ la tonne n’aura pas d’impact mesurable sur les émissions de GES des Canadiens. Il faudrait plutôt que la taxe passe à 300$ la tonne d’ici 2050 pour que le Canada puisse atteindre ses cibles. Ce n’est qu’une question de temps avant que le Québec soit traîné dans cette affaire » prédit le député en dénonçant le manque de transparence du gouvernement Trudeau.

M. Généreux indique que le chef conservateur Andrew Scheer continue de travailler sur l’élaboration d’un plan environnemental qui ne dépendra pas d’une nouvelle taxe, mais qui cherchera plutôt à encourager des meilleures pratiques à l’échelle du pays.

En matière de libre-échange, le député Bernard Généreux a dénoncé l’échec du gouvernement Trudeau dans le cadre de la renégociation de l’ALÉNA. Il a partagé l’avis des agriculteurs de la circonscription qui dénoncent les concessions additionnelles de parts de marché aux Américains dans le secteur laitier, et a exprimé sa grande déception à l’effet que l’AEUMC ne règle toujours pas le dossier délicat des tarifs douaniers sur le bois d’œuvre et l’aluminium, des secteurs qui touchent particulièrement la région et tout le Québec. (Discours du 4 décembre 2018)

« Le premier ministre a tout donné à Donald Trump, sans rien demander en retour, déplore le député. Nous savons que les priorités du premier ministre n’étaient pas liées au sort des travailleurs canadiens et encore moins de nos régions lorsqu’il a participé à la séance de photo pour signer l’accord le 30 novembre dernier » indique Bernard Généreux.

La question de l’iniquité avec les États-Unis en matière de libre-échange a pris davantage d’ampleur au cours des dernières semaines, lorsque la société d’État VIA Rail Canada a annoncé l’octroi du contrat de renouvellement de ses trains à la société Siemens qui les fabriquera en Californie, plutôt qu’à La Pocatière au Québec par l’entreprise Bombardier.À la suite des questions du député à ce sujet, le ministre des Transports Marc Garneau a affirmé que le Canada n’avait pas d’autre choix, en raison des accords de libre-échange. (Question en Chambre le 6 décembre 2018)

« Malgré l’adoption de l’AEUMC, les politiques discriminatoires du Buy America continueront à s’appliquer aux groupes américains comme Amtrak, faisant en sorte qu’ils ne pourront toujours pas acheter nos trains, mais que nous serons obligés d’acheter les leurs. C’est un autre échec du gouvernement de Justin Trudeau qui n’arrive pas à défendre les régions du Québec » a dénoncé le député Bernard Généreux.

Sur le plan local, le député a participé à la tournée « À l’écoute des Québécois » à travers la province.Pour sa part sa collègue Michelle Rempel, députée de Calgary-Nose Hill et ministre du cabinet fantôme responsable pour l’Immigration, s’est déplacée à La Pocatière pour un déjeuner d’affaires. Bernard Généreux s’attend ainsi à ce que les commentaires recueillis sur l’enjeu de la pénurie de main-d’œuvre mènent à l’annonce d’une nouvelle politique d’immigration mieux axée sur les besoins réels des régions du Canada lors de l’élection 2019.

Le député a aussi complété une ambitieuse tournée agricole pour mettre en valeur le travail acharné des producteurs de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup.

M. Généreux a également été président d’honneur de l’événement GOvember, une initiative qui a permis de recueillir des dons pour le Projet Pères de la Maison de la famille de la MRC de Kamouraska ainsi que les fondations André-Côté et de l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima. (SO-31 le 8 novembre 2018)

Il est à noter que les bureaux du député Généreux seront fermés du jeudi 20 décembre à 11 h 30 jusqu’au lundi 7 janvier à 9 h.

 

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