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Bernard Généreux invite la population à une rencontre sur l'aide médicale à mourir

Le député fédéral de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux, a invité son collègue de la circonscription de Louis-Saint-Laurent, Gérard Deltell, à participer à une discussion au sujet de l’aide médicale à mourir. Cette rencontre gratuite se tiendra le 6 mai prochain, à l’édifice Amable-Bélanger de Montmagny. Les places sont limitées et il faut réserver sa présence au 1 855 881-9876.

Conscient qu’il s’agit d’un dossier délicat et que toutes les opinions doivent être entendues, monsieur Généreux invite les citoyens de la circonscription à se déplacer pour entendre et participer à cet échange. « Je veux que les citoyens aient droit à un système de protections conçues et surveillées avec soin », a-t-il souligné.

Le projet de loi C-14, loi modifiant le Code criminel et la Loi sur la défense nationale (troubles mentaux), est présentement en deuxième lecture. Monsieur Deltell a été membre du Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir et il a, par la suite, présenté un rapport dissident en compagnie de trois collègues.

Dans celui-ci, cinq préoccupations ont été soulevées face au rapport du comité mixte présenté en février. Ces observations étaient basées sur l'expérience québécoise qui était le fruit de six ans de travaux parlementaires rigoureux et non partisans. Les cinq recommandations sont de prodiguer les soins uniquement aux gens majeurs, de ne pas les autoriser aux personnes souffrant de maladie mentale, de protéger la conscience des médecins, d’obtenir le consentement à la fin de la vie et d’améliorer les soins palliatifs.

« La Cour Suprême nous oblige à adopter une loi sur l'aide médicale à mourir.  La question n'est pas de savoir si on est pour ou contre, mais comment prodiguer cette aide médicale. C'est pourquoi nous devons garder à l'esprit de protéger les plus vulnérables », a affirmé monsieur Deltell.

Le Parlement a jusqu’au 6 juin pour se doter d’une législation qui donne suite à la décision rendue par la Cour suprême du Canada, le 6 février 2015, dans le cadre de l’affaire Carter.

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