Le député fédéral de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup et président du caucus conservateur pour le Québec, Bernard Généreux dénonce ce qu’il nomme le cynisme opportuniste du gouvernement libéral de Justin Trudeau.
Selon lui, le premier ministre tente de détourner l’attention en déposant son dernier budget contenant 41 milliards de dollars en nouvelles dépenses, seulement quelques heures après avoir mis fin à l’enquête du Comité permanent de la Justice dans l’affaire SNC-Lavalin.
M. Généreux est d’avis que le dépôt du budget, à seulement sept mois du prochain scrutin fédéral, est l’un des camouflages les plus chers de l’histoire du Canada.
Et de surcroît, ce budget ne ressemble aucunement, selon son opinion, à un plan économique viable pour le pays.
Les déficits projetés au cours des cinq prochaines années s’élèveront à 76,2 milliards de dollars, un montant qui s’additionnera aux déficits déjà encourus par le gouvernement Trudeau suite à son arrivée au pouvoir à l’automne 2015.
« Le Parti libéral tente d’acheter les Canadiens non seulement avec leur propre argent, mais aussi avec l’argent de leurs enfants, petits-enfants et même des arrière-petits-enfants. C’est répréhensible! », dénonce Bernard Généreux.
Bien que le budget contienne certaines mesures qu’il a réclamées depuis longtemps, telles que la compensation aux producteurs laitiers et des investissements additionnels pour développer le réseau internet à haute vitesse, le député Bernard Généreux souligne que c’est trop tard dans bien des cas, et que la population locale réalisera que ce n’est que par opportunisme que le gouvernement Trudeau procède à de telles annonces à l’aube de la prochaine élection.
« L’ancien gouvernement conservateur s’était engagé en 2015 à verser une compensation de 4,3 milliards de dollars aux producteurs laitiers touchés par les nouveaux accords commerciaux, et ce, dans le cadre d’un budget équilibré, souligne Bernard Généreux. Après leur avoir laissé des miettes pendant plus de trois ans, Justin Trudeau leur offre maintenant jusqu’à 3,9 milliards de dollars, un montant non seulement inférieur, mais qui est, lui aussi emprunté aux générations futures. Dans le cas d’internet haute vitesse en région, son plan s’étire jusqu’en 2030! Les communautés qui désespèrent verront au moins trois élections passer avant la réalisation de cette promesse! »
Trois mois avant la fin prévue des travaux parlementaires à Ottawa, le député conservateur entend continuer d’agir en tant que « la voix des contribuables » à la Chambre des communes, espérant que son parti aura l’occasion de remplacer cet automne le gouvernement libéral actuel, qu’il qualifie de « dépensier, opportuniste, et corrompu. »