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Bernard Généreux organise une rencontre pour discuter d'un sujet délicat avec le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu

Bernard Généreux a pris part à une rencontre entre le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu et Mme Karie-Lyn Pelletier, la maman d'Abel, un petit garçon de bientôt quatre ans qui est atteint du Mednik de Kamouraska – une maladie génétique rare.

Mercredi matin dans la région de L’Islet, le député fédéral de la circonscription de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, M. Bernard Généreux a pris part à une rencontre entre le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu et Mme Karie-Lyn Pelletier, la maman d’Abel, un petit garçon de bientôt quatre ans qui est atteint du Mednik de Kamouraska – une maladie génétique rare.

Le député avait au préalable été interpellé par Mme Pelletier, qui souhaitait se faire entendre au nom des parents d’enfants malades dans le cadre de la création d’un comité qui se penchera sur l’étude du projet sur loi de l’aide médicale à mourir (l’AMM).

Selon le représentant fédéral local, il s’agit d’un sujet complexe et profondément personnel.

« Lorsque Karie-Lyn m’a contacté, je savais que le sénateur Boisvenu qui siège au Comité permanent des Affaires juridiques et constitutionnelles saurait lui prêter une oreille attentive et réconfortante, lui qui a travaillé au cours des derniers mois sur le projet de loi C-7 portant sur l’aide médicale à mourir au Sénat. J’ai une très grande empathie pour les parents comme ceux d’Abel qui sont confrontés à des choix inhumains, j’en suis touché droit au cœur. J’apprécie que mon collègue ait fait la route et que Mme Pelletier nous ait ouvert les portes de sa maison pour que nous puissions nous rencontrer et prendre le temps de dialoguer de la pertinence d’élargir les critères d’admissibilité de l’AMM », a expliqué M. Généreux.

« Je suis ici pour donner une voix aux familles et aux malades qui espèrent depuis 2015 que le gouvernement respecte la décision de la Cour suprême qui reconnaît des droits égaux dans l’AMM pour les souffrants, les mourants et les mineurs matures », a ajouté le sénateur Boisvenu.

Rappelons au passage qu’un Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir (AMAD) a été formé pour entreprendre un examen des dispositions du Code criminel concernant l’aide médicale à mourir et l’application de celles-ci, notamment sur les questions portant sur les mineurs matures, les demandes anticipées, la maladie mentale et la situation des soins palliatifs au Canada ainsi que la protection des Canadiens handicapés.

La première rencontre du comité s’est par ailleurs tenue le 21 juin dernier. Le sénateur Boisvenu et le député Généreux souhaitent donc que le témoignage de Karie-Lyn Pelletier, qui s’occupe d’Abel à temps plein en plus d’être maman de quatre autres jeunes garçons (Antoine 12 ans, Alexis 7 ans, Abel 4 ans le 15 août 2021, Alek 3 ans, Axel 2 mois), puisse être entendue par les membres du comité, dont l’une des vice-présidentes est l’honorable Kerry-Lynne D. Findlay, députée conservatrice de South Surrey—White Rock en Colombie-Britannique.

Soulignons également que les plus récentes modifications apportées à l’AMM (projet de loi C-7) sont entrées en vigueur le 17 mars 2021.

La loi révisée modifie donc les critères d’admissibilité à l’AMM en conformité avec la décision de 2019 que la Cour supérieure du Québec a rendue dans l’affaire Truchon.

La Cour supérieure a par ailleurs déclaré inconstitutionnel le critère restrictif de « mort naturelle raisonnablement prévisible » énoncé dans le Code criminel ainsi que le critère de « fin de vie » prévu dans la Loi concernant les soins de fin de vie du Québec.

Selon le député Généreux, les lois ont dû être modifiées au gré des besoins changeants des Canadien(ne)s, de façon à soutenir leur autonomie et leur liberté de choix, et protéger les personnes susceptibles d’être vulnérables. Un des critères d’admissibilité est d’être âgé d’au moins 18 ans et d’avoir la capacité de prendre des décisions.

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