Alors que plusieurs conservateurs réclament le départ d’Andrew Scheer, notamment le sénateur québécois Jean-Guy Dagenais qui a affirmé récemment au Devoir que le Parti conservateur n’arrivera jamais à gagner au Québec avec l’actuel chef à sa tête, le député de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux a refusé de répondre aux questions concernant le leadership d’Andrew Sheer.
En effet, ce dernier a déclaré à CMATV Nouvelles qu’il ne commenterait pas le dossier – les élus du caucus conservateur québécois s’en remettront au vote de confiance qui aura lieu le printemps prochain.
Cependant, l’ex-candidat conservateur dans Laval-Les Îles, Tom Pentefountas a récemment dit souhaiter le départ d’Andrew Scheer, et ce, avant même le vote de confiance des conservateurs qui doit avoir lieu en avril prochain.
« Il n’est pas en mesure de renverser la vapeur. L’idée des Québécois et des Québécoises est faite : nous cherchons un leader qui est capable de s’exprimer dans les deux langues officielles », a déclaré ce dernier à LCN.
D’autres conservateurs de renom de cette formation politique y ont été de remarques cinglantes concernant la performance d’Andrew Sheer lors de la dernière campagne électorale, dont l’ex-ministre conservateur Peter MacKay qui a comparé la performance d’Andrew Scheer à celle d’un joueur de hockey qui n’arrive pas à marquer dans « un filet désert ».
« Pour utiliser une bonne analogie canadienne, c’était comme être en échappée devant un filet désert et rater le but », a lancé M. MacKay, qui participait à un panel sur les élections fédérales du 21 octobre – propos rapporté par La Presse.